Assassin's Creed Origins : le dernier “bon” Assassin's Creed ?
Sa date de sortie était calée en octobre 2017 sur PS4, Xbox One et PC. À l'époque, pas de next-gen Playstation 5 / Xbox Series X, et finalement… Assassin's Creed nous l'a bien rendu. Un gameplay réinventé, un monde magnifique et riche, une expérience lisse et fine… Le jeu d'Ubisoft est-il encore un peu sous-côté ? Force est d'admettre que depuis, les épisodes Odyssey et Valhalla lui ont volé la vedette !
Personnage d'Assassin's Creed Origins : Bayek de Siwa, le dernier Medjaÿ d'Égypte et fondateur de “Ceux qu'on ne voit pas”
Ce qui fait un bon opus Assassin's Creed, c'est son personnage. Pour l'épisode Origins, les moments dans le présent n'étaient que rares : tout était fait pour que le joueur passe le plus de temps possible avec Bayek. Bayek de Siwa, Medjaÿ de métier (garde d'élite de l'armée). Dès les premières minutes, le jeu nous plonge dans l'Égypte antique avec une mission survitaminée permettant de découvrir les nouvelles mécaniques du titre.
Puis viennent quelques cinématiques à travers desquelles on apprend l'histoire qui sera la toile de fond. Plus le temps passe, plus Bayek s'impose comme un personnage historique fort avec un vrai passé. Aidé par une belle interprétation de la part de son acteur (Abubakar Salim), Bayek prend vie et reste à aujourd'hui l'un des meilleurs protagonistes de la série des jeux vidéo Assassin's Creed.
Au fil de l'expérience d'AC Origins, le joueur découvre aussi la femme de Bayek ainsi que divers (et oubliables…) PNJ qui ne se retiennent pas vraiment. La rédaction à Gentside a joué à tous les jeux Assassin's Creed depuis les premiers opus, et Bayek se classe parmi les meilleurs assassins de la franchise !
De nouvelles mécaniques et un renouveau qui donne le ton
Le jeu Assassin's Creed Syndicate, précédant Origins, n'était pas du tout le même. Entre temps, la licence s'est dotée d'un nouveau moteur graphique, d'une nouvelle direction artistique et de mécaniques inédites ainsi que de tout un écosystème nouveau (monétisation, extensions etc).
Bref, autant dire qu'Assassin's Creed Origins marque une rupture et insuffle un second souffle à la série. Plus tard, Assassin's Creed Odyssey s'en inspire largement, tout comme AC Valhalla. Avec uniquement les consoles désormais old-gen en tête, le jeu n'en reste pas moins bluffant graphiquement et reste à aujourd'hui un très beau jeu.
Son monde unique permet de découvrir l'Égypte comme jamais dans un jeu vidéo. Visitez les pyramides, le désert, voyagez pour découvrir des villages ou des oasis cachés… Tout est fait pour que le joueur s'immerge à fond dans le jeu.
Une recette simple et efficace : monde ouvert, arme, exploration
Du reste, les joueurs ne sont pas dépaysés. L'exploration est au centre du jeu, tout comme le combat qui trouve d'ailleurs un tout nouveau schéma plus libre.
Toujours en monde ouvert, Assassin's Creed Origins redéfinit ses contrôles de parkour et revêt une couverture de RPG avec des choix de compétence et un système de niveau. Le tout complète la nouvelle politique d'Ubisoft : réduire le nombre de quêtes secondaires, mais les rendre plus importantes, longues et détaillées. Mission réussie, puisque cela aide à l'immersion et à l'attachement aux personnages.
Un cocktail qui prend tout de suite et qui fait d'Origins un des épisodes préférés des fans, au niveau des premiers jeux de la franchise. Loin de Syndicate ou d'Unity, ce jeu vidéo trouve son identité et dévoile la marche à suivre pour Ubisoft.