Amixem : cette séquence malaisante dans sa dernière vidéo qui fait réagir les internautes

Dans sa dernière vidéo, « On teste des campings notés 1 étoile », le youtubeur Maxime Chabroud, alias Amixem, et son acolyte Thomas Deseur ont décidé de faire du tourisme en mode extrême : direction les pires campings de France, ceux qui accumulent les critiques acerbes et des notes au ras des pâquerettes. Mais au-delà des sanitaires douteux, c'est une séquence en particulier qui a mis le feu aux réseaux sociaux. Spoiler : tout ne sent pas que la lavande dans ces lieux, surtout côté tolérance. Comme le précise la description de la vidéo, "il se passe des dingueries"...

Cette séquence homophobe qui fait polémique

Tout se passe à l’arrivée dans l’un de ces campings où règne une atmosphère plus que champêtre. Nos deux compères, bien décidés à poser leurs valises et leurs caméras, se heurtent à une hôte pour le moins… particulière. Mado, c’est son nom, semble avoir du mal à digérer que deux hommes puissent partager un mobile-home. S’en suit un dialogue surréaliste :

— « On n'est que deux », explique Amixem.
— « Bah ouais, mais c'est pas un couple », rétorque Mado, l’air pincé.
— « Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? », demande innocemment le youtubeur.
— « Moi, j'appelle ça un homme et une femme. »

La scène qui aurait pu passer pour un simple malentendu devient rapidement un festival d’allusions gênantes. Plus Mado parle, plus le malaise grandit. Questionné par le youtubeur,« vous ne voulez pas de nous ? », l'hôte hésite dans sa réponse « Bah... je ne sais pas ..., c'est deux nuits, vous avez tout ce qu'il faut ? ».

"Faudra bien me faire le ménage et tout ça !"

Croyez-le ou non, vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! L'hôte enchaîne directement,« vous avez bien ce qu'il faut »,une phrase plutôt ambigüe au vu du discours tenue par cette dernière depuis le début de la séquence... Elle clôture en beauté avec cette requête formulée très aimablement,« Faudra bien me faire le ménage et tout ça ! ». Une séquence sordide qui prouve qu'en 2024 l'homophobie persiste encore en France, bien qu'Amixem et Thomas soient des victimes "indirects", puisqu'ils ne sont en réalités pas en couple.

Forcément, cette scène n’est pas passée inaperçue. Les commentaires ont fusé et les réseaux se sont enflammés, certains reprochant à Amixem d’avoir gardé cette séquence au montage. Mais peut-on vraiment le lui reprocher ? Après tout, cette vidéo montre sans fard une réalité encore trop présente : celle de ces petites phrases anodines qui piquent là où ça fait mal.