Au cours d'un live, Atrioc - Brandon Ewing, de son vrai nom - a révélé par inadvertance des fenêtres de navigateurs ouvertes prouvant qu'il regardait des images pornographiques issues de deepfakes de streameuses populaires. Des spectateurs du stream se sont empressés de capturer les images et de les partager sur les réseaux sociaux.
Motivé par "une curiosité morbide"
Quelques heures plus tard, Atrioc s'affichait une nouvelle fois en live, accompagné de sa petite amie, pour une série d'excuses larmoyantes. Il explique, qu'alors qu'il naviguait sur Pornhub, il a cliqué sur une publicité de pornographie deepfake et qu'il a ensuite payé pour voir les images. Il justifie alors son comportement par le fait qu'il a été motivé par une "curiosité morbide", mais assure que c'était la première et dernière fois.
Dans un long Tweet, publié aujourd'hui, il réagit une nouvelle fois à la polémique l'entourant. Il s'excuse spécifiquement auprès des deux streameuses, Pokimane et Maya Higa, apparaissant sur les images. "Vous avez été sexualisée contre votre volonté. Vous avez toutes les deux réussi dans cette industrie malgré toutes les tentatives sexistes flagrantes et infondées de blesser ou d'assassiner votre personnage dans un espace dominé par les hommes. Et maintenant je suis un autre gars sur cette longue liste.", écrit-il. Il explique travailler pour couvrir tous les coûts financiers liés à la suppression de ces contenus choquants, pour qu'aucune autre femme ne subisse cette douleur. Et conclut avec ces mots :
"Ce sera la dernière fois que vous entendrez parler de moi avant un moment. Je préfère que vous voyiez mes actions. Je ferai de mon mieux pour lutter contre les dégâts que j'ai causés."
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"Je me sens violée"
Les femmes concernées ont évidemment réagi. La créatrice de contenus QTCinderella a invité les internautes à arrêter de répandre les images et d'en faire la publicité. Elle ajoute qu'être "vu "nu" contre [sa] volonté ne devrait PAS FAIRE PARTIE DE CE TRAVAIL".
Pour Maya Higa, cette situation lui fait se sentir "vulnérable, nauséeuse et violée" et ce sont "des sentiments qui [lui] sont trop familiers"
Pokimane, quant à elle, ne s'est pas étalée sur le sujet, insistant juste sur le fait d'arrêter de sexualiser les gens sans leur consentement.
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