Vague de mobilisation pour les streameuses harcelées
La mobilisation des streameurs s'organise après le cri d'alarme de Maghla, victime de harcèlement à cause de sa notoriété acquise sur Twitch. Cette récente prise de parole a permis à d'autres streameuses de suivre le pas et de témoigner, à leur tour, des sévices subis depuis leur lancement sur la plateforme.
Face aux témoignages accablants qui s'accumulent, de nombreuses personnalités du web se sont insurgées contre ces comportements problématiques, affichant leur soutien à leurs collègues streameuses. C'est le cas de Kameto, qui, pendant son live Twitch, s'est longuement exprimé sur la situation.
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La prise de parole sans équivoque de Kameto
Le cofondateur de la Karmine Corp, ayant déjà été reçu à l'Élysée pour promouvoir l'e-sport en France, a utilisé sa notoriété pour parler des sujets qui fâchent. En live, Kameto tente de faire prendre conscience de l'importance de se mobiliser contre le harcèlement que subissent les femmes sur Internet, et pas seulement Twitch :
C'est terrifiant frère, c'est terrifiant les trucs qui se passent. On a tous des femmes dans notre vie, que ce soit nos mères, nos sœurs, nos cousines, nos tantes, nos copines… La vie de ma mère il faut les protéger. Si vous commencez à rigoler autour de ça, la vie de ma mère c'est permaban + blocage. Je ne vais même pas m'énerver avec vous.
Pour Kameto, il est essentiel de parler de ces sujets pour faire avancer la situation, même si la partie est loin d'être gagnée, notamment à cause de l'anonymat sur Internet, un principe pourtant essentiel mais détourné à des fins malsaines :
Si on peut aider à régler ce problème, faut qu'on en parle sinon on va jamais s'en sortir. Si y'a 3 mecs qui arrêtent de le faire grâce à ce message, c'est déjà une victoire. Il faut arrêter d'être des mecs bizarres. Sur Internet, les gens se permettent beaucoup plus de trucs. Il y a de vrais détraqués et psychopathes. Il y a des petits qui pensent que ce sont des blagues alors que c'est très sérieux. Ce n’est pas l'ambiance qu'on veut. S’il y en a ici qui s'amusent à écrire des trucs comme ça, les gars réveillez-vous. Vous êtes dans la catégorie des pervers sexuels. Faites gaffe à ce que vous écrivez.
