Toy Story : l'évolution hallucinante des graphismes au fil de la saga de Pixar

Toy Story 4 est actuellement au cinéma en France. L'occasion de se pencher sur l'évolution graphique depuis la sortie du premier volet de la saga en 1995. Une preuve évidente des progrès technologiques réalisés par Pixar depuis 20 ans.

Toy Story : l'évolution hallucinante des graphismes au fil de la saga de Pixar
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Toy Story : l'évolution hallucinante des graphismes au fil de la saga de Pixar

Beaucoup de fans récents de Pixar l'ignorent, mais Toy Story est le tout premier long métrage réalisé par la célèbre firme de films d'animation. À l'époque, le studio n'avait jamais dépassé les 5 minutes dans ses productions, même si ses qualités d'animation étaient réputées.

Avant la création du premier volet de la célèbre saga des jouets en 1995, Pixar ne comptait aucun directeur artistique ni scénariste, et employait au total une vingtaine de personnes. Aujourd'hui, 24 ans, quatre Toy Story et un parc d'attraction plus tard, l'entreprise compte 1 200 salariés et règne en maître sur le monde de l'animation.

Pourquoi une histoire de jouets ?

À l'époque de sa sortie, Toy Story était une véritable révolution graphique. Au delà de la qualité cinématographique de l'oeuvre, preuve évidente de la capacité des films d'animation à parler aussi bien aux enfants qu'aux adultes, la maitrise technique du studio était hors norme.

Bill Reeves, directeur technique de Pixar présent depuis la création du studio en 1986, a récemment confié à l'AFP que c'était les limites de leur logiciel d'animation qui les avaient poussé à raconter une histoire sur des jouets en plastique. "Le plastique était notre ami, c'était le seul matériau que notre programme manipulait bien. C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles nous avons choisi ces jouets comme personnages pour notre premier long métrage."

Un logiciel qui a beaucoup évolué

Depuis, RenderMan, le célèbre logiciel développé par Pixar dans leurs bureaux situés à Emeryville, près de San Francisco (Californie), a énormément évolué. La différence la plus visible entre les différents volets de la saga est probablement sur la définition des humains.

"Au fil des ans, on s'est améliorés. Les outils sont meilleurs", a expliqué à l'AFP Bob Polly, chef décorateur chez Pixar. "Et je pense qu'on a atteint un stade où les humains sont bien plus séduisants et n'ont plus l'air étrange." L'écart de 11 ans entre les deuxième et troisième Toy Story a permis d'améliorer cet aspect de l'animation. Et dans le quatrième film, les jouets eux-mêmes possèdent des détails visuels hallucinants.

Au-delà de l'interprétation brillante des acteurs pour incarner les voix des jouets, comme Audrey Fleurot ou Pierre Niney, et des références nombreuses à l'histoire du cinéma, c'est bien la qualité de l'animation qui a permis à Pixar d'obtenir 9 Oscars en 20 films depuis le tout premier Toy Story.

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