Au temps de la Guerre des Etoiles en français. Le plus gros nanard de l'univers Star Wars. Il n'y a rien qui va de bout en bout. C'est le fond de la cuvette en terme de scénario : on se retrouve chez Chewbacca, qui a en fait une femme et des enfants sortis d'on ne sait où et on enchaîne les scène bizarres et compromettantes. Bref, à offrir à quelqu'un que vous n'aimez pas pour Noël.
Bon. Là on entre dans les méandre de ce que peut être l'univers étendu de Star Wars. Ce film a clairement été créé pour des enfants amoureux des Ewoks, et c'est tout. Le scénario est vraiment moyen et les scènes d'actions sont limitées. Il n'y a même pas un sabre laser, même pas un tout petit. Et on ne comprend rien à ce que disent les Ewoks, une des pires idées qui soient.
C'est vrai qu'un épisode avec les Ewoks ça ne suffisait pas. Autant traire la vache jusqu'à ce qu'elle soit à sec. Du coup on fait une sorte de suite avec la petite Cindel, qui cette fois perd ses parents et son frère. Orpheline et capturée, elle réussit à s'échapper avec son ami Ewok. Ils vont voir un ermite qui les aidera à battre les méchants et à la petite de retrouver sa planète. Voilà, vous avez l'histoire.
Et non, dans celui-là non plus il n'y a pas de sabre laser.
Autant être franc, cet épisode est clairement le plus décevant de toute la saga. Bon ok, il y a de belles bagarres on découvre tout de même les ancêtres des stormtroopers et l'ambiance politique est clairement dictatoriale. Mais les dialogues et le scénario laissent a désirer.
On y découvre qu'il existe différentes couleurs de sabre laser, en particulier celui de Mace Windu, seul a en avoir un violet. Tout ça découvrir qu'en fait, c'est Samuel L. Jackson qui en avait fait la demande auprès de George Lucas. Déception, à l'image du film.
Quoi de plus alléchant que d'avoir un spin-off sur Han Solo, le personnage le plus excentrique de la saga ? Ou comment surfer sur la hype de quelqu'un après l'avoir éliminé de l'histoire.
On y découvre comment il rencontre Chewie sont compagnon de route et pourquoi il est un bourreau des coeurs. S'il est un bon film de science-fiction, il ne colle pas réellement à l'ambiance. Quelques clins d'oeil le rattachent à la saga originale, mais c'est tout. Peut-être en attendions-nous trop ?
Le final de la saga Skywalker a sans doute été l'une des plus grandes déceptions de ces dernières années pour les fans. Après un développement chaotique, un changement de réalisateur ou des scénarios jetés à la poubelle et réécrits, des choix étonnants ont été faits par ses créateurs.
Au final, la relation entre les deux héros finit avant même d'avoir commencé, plusieurs scènes importantes avec les anciens jedis de la saga sont supprimées et les fans doivent chercher les réponses qu'ils attendaient dans le roman officiel du film. Consolons-nous en espérant découvrir la version de George Lucas un jour.
Attendu comme le messie après 10 ans de silence et le rachat de Disney, ce septième opus de la saga en a déçu plus d'un. Hormis les plus gros fans qui y voient des détails, un oeil moins connaisseur n'a reconnu qu'une copie nouvelle génération de l'épisode IV, en un peu plus marrant.
Décevant sur le scénario, mais le fait de revoir Mark Hamill à la fin nous remet d'aplomb. Les personnages de Kylo Ren et de Rey remontent le niveau.
Après plus de 15 ans d'attente, les fans de la saga avaient enfin pu avoir un début de réponse sur le destin de Dark Vador. Mais le fait qu'un enfant soit le héros du film n'a pas tellement plu, sans compter sur l'incessante stupidité (parfois drôle) de Jar-Jar Binks, éreintante et peu convaincante.
Le film est cependant sauvé par la course de podracers et le charisme de Dark Maul. Un vrai méchant qui viendra à bout de Qui-Gon Jinn, et qui pourrait mériter sa série solo. Il se fera finalement battre bêtement par Obi-Wan, mais bon la Force était trop puissante en lui.
Après un épisode VII assez décevant, mais nécessaire, Les Derniers Jedi est un peu moins poussif. Alternant entre passages sombres, humour et action, on retrouve la véritable ambiance d'un Star Wars.
Les personnages prennent de la profondeur, en particulier Kylo Ren, perturbé entre le bien et le mal. La fin nous laisse en suspens et on attend qu'une seule chose ... la suite. Un bon film, qui est le dernier avec la regrettée Carrie Fisher.
Sans doute une surprise de voir Rogue One aussi bien classé ici, mais pas pour nous. Premier spin-off nouvelle génération, il vient parfaitement coller avec l'univers de Star Wars.
Disney, après avoir été critiqué pour son Episode VII, s'est remis sur les rail dans cette mission suicide qui transite entre les épisodes III et IV de la saga. La scène finale avec Dark Vador s'intègre juste comme il faut pour donner un bon coup de nostalgie aux fans et leur rappeler à quel point le personnage est puissant.
L'épisode qui était censé clôturer toute la saga avant le rachat de Disney. "C'est celui où la princesse Leïa est enchainé en bikini par Jabba le Hutt ? Ah ouais je vois". Oui, mais pas que.
Le retour du Jedi nous livre les dernière réponses aux questions que l'on se posait. Luke Skywalker troque son costume de fermier naïf pour devenir un vrai jedi et Dark Vador fini par nous dévoiler son visage. Bon il y a aussi la découverte des Ewoks, qui sont mignons mais un peu envahissants (au point d'avoir un film à eux après) et quelques erreurs de dialogue un peu nazes, qui font que cet opus se retrouve au pied du podium.
Pour compléter le podium, on ne pouvait pas se permettre de négliger la revanche des Sith. En plus de nous faire découvrir le changement d'Anakin Skywalker en Dark Vador, cet épisode est l'un des plus sombre de toute la saga.
Nombre de jedis sont tués, Padmé perd la vie en mettant au monde les deux futurs sauveurs de la galaxie. La boucle avec l'épisode IV est bouclée d'une merveilleuse manière, nous déchirant émotionnellement entre l'excitation de savoir comment cela s'est déroulé et la tristesse de voir le côté obscur l'emporter.
Comment ne pas mettre en avant le film qui a changé toute l'histoire de la science-fiction et des effets spéciaux. Si le scénario peut sembler aujourd'hui simplet, n'oublions jamais qu'en 1977, il s'agissait là d'une grande première.
Le pouvoir de la Force, les sabres lasers, l'explosion de l'Etoile Noire ... Il y avait tout pour nous emmener dans cette galaxie lointaine, très lointaine.
"I am your father". Rien que pour cette réplique devenue aujourd'hui culte, l'Empire contre-attaque mérite d'être le meilleur film de la saga.
Mais plus sérieusement, entre les effets spéciaux totalement fous pour l'époque, les batailles épiques et l'ambiance pesante tout au long du film, on ne peut qu'être conquis par ce deuxième opus de la saga. Sans oublier qu'on y voit pour la première fois le crâne de Dark Vador, qu'on y apprend qu'il est le père de Luke et surtout qu'on découvre un petit être vert parlant à l'envers du nom de Maitre Yoda. Félicitons-nous que George Lucas ne l'ait pas supprimé.