Dans la grande histoire de la chaîne de télévision américaine Nickelodeon spécialisée dans la production et la diffusion de programmes jeunesse, il n'y a pas eu que des succès. Pour un Bob l'éponge ou un Avatar, le dernier maitre de l'air restés dans l'histoire, combien de programmes sans intérêt particulier ou d'échecs cuisants ? Beaucoup trop pour qu'ils puissent être comptés à la main.
Voici la pire série diffusée aux États-Unis
Dans l'océan de programmes à la qualité douteuse produits et diffusés aux États-Unis, c'est bien un programme de Nickelodeon qui tient la palme du pire. Avec une note moyenne de 1,7/10 sur IMDb, la série Fred: The Show est la plus mal notée de l'histoire de la plateforme — la base de données qui fait figure de référence sur la notation des films et programmes TV outre-Atlantique.
Diffusé en 2012, ce programme de 24 épisodes d'une durée de 11 minutes est en fait un spin-off de deux longs-métrages comiques, Fred: The Movie (2010) et Fred 2: Night of the Living Fred (2011). Et comme souvent, ce genre d'œuvre est rarement couronné de succès, y compris chez Disney qui a enchaîné un paquet de déceptions.
Un enfer à regarder, mais surtout à écouter
Mais que raconte vraiment Fred: The Show, et qu'a-t-il de si terrible que cela ? La série relate les aventures d'un adolescent de 16 ans nommé Fred, qui est ami avec des fantômes mais aussi des cookies géants... entre autres bizarreries. Ce qui frappe immédiatement lorsque l'on regarde un épisode du programme, c'est la voix modifiée insupportable du personnage principal, qui nous donne envie de quitter l'écran au bout de 10 secondes.
Pour le reste, le programme court est une succession de mauvaises blagues d'adolescents, souvent bêtes et méchantes. Bref, non seulement on ne s'amuse pas, mais en plus on ne prend aucune espèce de plaisir à regarder cette série télévisée mal interprétée. Pour la petite histoire, son créateur Lucas Cruikshank est celui qui joue le rôle de Fred...
Annulée au bout d'une seule saison après des critiques assassines mais justifiées, la série jouit pourtant d'un certain culte aux États-Unis, comme ont pu l'avoir les mauvaises séries françaises d'AB Productions (Salut les Musclés, Premiers baisers, Le Miel et les Abeilles, etc.).
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