Une série Harry Potter a récemment été annoncée. L'annonce de cette nouvelle œuvre, en cours de développement, a bien évidemment été une très bonne nouvelle pour tous les potterheads de ce monde. Elle retracera les aventures des sept romans de J.K. Rowling et sera diffusée sur pas moins de 10 ans.
De Harry Potter à l'école des Sorciers à Harry Potter et les Reliques de la mort, vous pourrez redécouvrir vos étudiants bien-aimés de Poudlard, façon HBO. Si cette annonce inattendue semble être la concrétisation d'un rêve pour certains fans de la saga, nombreux sont ceux qui ont été déçus d'apprendre que la très controversée J.K. Rowling serait aux commandes du show en tant que productrice exécutive.
Retour sur les propos transphobes de J.K. Rowling
Évidemment cette annonce fait grincer des dents. Rappelons-le, J.K. Rowling est accusée depuis près de trois ans de transphobie après une série de tweets jugés transphobes. Elle a perdu le soutien de nombreux acteurs de l'univers Harry Potter. Daniel Radcliffe, lui-même, avait partagé son incompréhension face aux propos de l'autrice et avait réaffirmé son soutien aux personnes transgenres, à cette occasion.
Son implication dans Hogwarts Legacy, le jeu tout droit inspiré de son univers, avait également été cause de controverses et de nombreux internautes avaient annoncé le boycotter.
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Le boss d'HBO ne veut pas entendre parler de ces polémiques
Il y a quelques jours, lors d'une séance de questions-réponses sur ce nouveau show Harry Potter, le président-directeur général de HBO a été interrogé par Variety sur la façon dont ces polémiques pourraient affecter la recherche de comédiens pour le casting.
"Je ne pense pas que ce soit le cadre", répond immédiatement Casey Bloys ajoutant que "c'est une conversation très en ligne, très nuancée, très compliquée et ce n'est pas quelque chose que nous allons aborder". S'il n'affirme pas directement son soutien à J.K. Rowling, du côté des internautes, ses propos sont indigestes.
"Traduction : argent, argent, argent", si pour certains ceci n'est qu'une histoire d'argent, ne pas accepter la confrontation sur le sujet est un problème pour beaucoup d'autres."Les personnes trans sont assassinées hors ligne à cause de la haine que cette femme et ses copains ont propagé. Nous sommes privés de soins médicaux, de logement, d'éducation et d'autres droits humains à cause de ces conversations "très en ligne"", dénonce @Jaythenerdkid sur son compte Twitter.
""Ce n'est pas la place ou l'endroit". Je pense que toutes les personnes queer ou trans ont une douleur intimement familière avec cette esquive. "Ce n'est pas l'endroit". Ils voudraient avoir cette conversation mais pas ici, pas maintenant. Où ? Quand ? Sans cesse."
“This isn’t the time or the place”
— Adam Sass (@TheAdamSass) April 13, 2023
I think every queer and trans person is intimately familiar with the pain of this dodge. “This isn’t the place.” They’d be more than happy to have this conversation, just not here, just not now. Where? When? Always changing. https://t.co/6gYOEFGHuZ
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