Depuis le succès retentissant de Dark en 2017, première série originale en langue allemande de Netflix, les créations venues tout droit d'Outre-Rhin n’ont cessé d’envahir la plateforme. Il y a évidemment celles qui évoquent les nazis du Troisième Reich ou les conséquences de la Guerre froide, mais aussi le règne de celle que l’on appelle Sissi, ou encore les travers d’Internet des années 90 à aujourd’hui. Toutes plus singulières les uns que les autres, découvrez les 15 meilleures séries made in Germany à découvrir sur Netflix, selon l’avis spectateur de Rotten Tomatoes.
15. Kleo (67%)
Contre-espionnage, communisme, et corruption ne font pas bon ménage. Alors qu’elle travaille comme tueuse à gages pour le ministère de la Sécurité d'État d’Allemagne de l’Est, Kleo Straub se retrouve à croupir en prison suite à des accusations mensongères. Mais c’était sans compter sa libération à la chute du mur de Berlin qui marque le début d’une vendetta contre les conspirateurs qui l'ont piégée.
14. Cassandra (69%)
Gare aux dangers de l’intelligence artificielle. Cassandra, une aide ménagère électronique développée il y a 50 ans mais inactive depuis l’étrange décès des anciens occupants de la maison, reprend vie lorsque de nouveaux propriétaires y emménagent. Bémol : figée dans les années 70, avec une vision du monde archaïque, elle se révèle un peu trop intrusive... jusqu’à devenir hors de contrôle.
13. Barbares (71%)
Une série historique qui voit les choses en grand : son récit fictif et visuellement grandiose nous immerge à l’époque de l'occupation de la Germanie par l'Empire romain, en l'an 9 après J.-C. Le commandant Arminius tente d’unifier la résistance germanique malgré les querelles entre les chefs des tribus...
12. Biohackers (73%)
Tout juste admise à l’université de Fribourg en médecine, Mia a d’autres ambitions en tête que celle d’étudier sagement. L’une d’elle est d’enquêter sur la professeure Tanja Lorenz, responsable de la mort de son frère jumeau. Elle se retrouve alors plongée dans les méandres du biohacking et met le doigt sur des expériences génétiques illégales.
11.1899 (74%)
Après Dark, il y a eu 1899. Le tandem Baran bo Odar et Jantje Friese revenait en 2022 avec une série tout aussi alambiquée et nébuleuse… Mais qui a été frappée par une tragédie : une accusation de plagiat suivie d’une annulation. Quoiqu’il en soit, le concept valait le coup d’y jeter un œil : une croisière en bateau à vapeur direction New York se transforme en une énigme digne de Lost.
10. Transatlantique (77%)
De toutes ces séries, il en fallait bien une évoquant la Seconde guerre mondiale. C’est le cas de Transatlantique, qui relate les exploits de l’Emergency Rescue Committee durant la Shoah. Déployés à Marseille, deux américains aident des réfugiés juifs (dont les artistes André Breton et Max Ernst) à fuir l’Europe sous domination nazie, tout ça en évitant d’être repérés par le gouvernement de Vichy.
9. Shadowplay (The Defeated) (78%)
Plongez dans la période post-régime nazi avec cette mini-série franco-germano-canadienne portée par Taylor Kitsch. Il y incarne Max McLaughlin, un inspecteur de police quittant New York pour Berlin. Envoyé par Département d'État chargé des relations internationales, il a pour mission de chaperonner la mise en place d'une nouvelle force de police et se retrouve à lutter contre la criminalité dans l'Allemagne de 1946.
8. Dogs of Berlin (79%)
Deuxième production allemande de Netflix, Dogs of Berlin met en scène un duo de flics berlinois alors qu’ils enquêtent sur le meurtre d’une star de football turco-allemande. Mais la longue liste des suspects potentiels ne leur facilite pas la tâche : entre les néonazis du quartier de Marzahn, la mafia arabe, les Turcs mécontents de voir la superstar jouer pour l'Allemagne, ou la pègre berlinoise, ils vont devoir redoubler d’efforts pour débusquer les coupables.
7. Unorthodox (82%)
Première série Netflix en yiddish, Unorthodox est l’adaptation de l’autobiographie de Deborah Feldman dans laquelle elle documente son mariage arrangé et sa fuite de la communauté hassidique de Satmar, lesjuifs ultra-orthodoxe de Brooklyn. Une série poignante sur l’émancipation d’une femme à Berlin, qui découvre la vie en dehors des croyances religieuses.
6. Chère petite (83%)
Basée sur le roman éponyme de Romy Hausmann lui-même inspiré des effroyables affaires Elisabeth Fritzl ou Natascha Kampusch, la mini-série policière Chère petite suit une femme longtemps séquestrée qui parvient à s’échapper de son ravisseur. Rapidement, la police découvre qu’elle est liée à une affaire de disparition non résolue depuis 13 ans.
5. How to sell drugs online (fast) (90%)
L’humour noir est de rigueur dans cette comédie totalement barrée : aidé de son ami Lenny, un lycéen un peu ringard du nom de Moritz tente de reconquérir son ex-copine en vendant de l’ecstasy en ligne. Sauf que ce petit business prend rapidement de l’ampleur… Celui qui en a inspiré les faits, un certain Maximilian Schmidt, a même été condamné à sept ans de prison.
4. Les Meurtres zen (91%)
Mélange de thriller et d’humour, cette série a convaincu au point d’être renouvelée pour une deuxième saison en décembre 2024. Le pitch ? Un avocat pénaliste corrompu par son principal client, le chef de la mafia berlinoise, tente de maintenir un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie de famille grâce à sa thérapeute. La saison 2 de Meutres Zen a été confirmée.
3. L’Impératrice (91%)
Portrait d’une femme qui continue de fasciner : l’Impératrice Élisabeth d’Autriche, plus connue sous le nom de Sissi. Suite à son mariage avec l'empereur François-Joseph d'Autriche, la jeune Élisabeth quitte sa famille pour la cour de Vienne et se retrouve confrontée à ses rouages politiques. Avec, en bonus, une belle-mère envahissante.
2. Dark (94%)
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la série de Baran bo Odar et Jantje Friese n’est pas en première position de ce top. Pourtant, elle est considérée par beaucoup comme l’une des meilleures créations de Netflix. Entre un scénario ficelé de A à Z, des boucles temporelles ahurissantes, des personnages interconnectés dans le temps et l’espace, et une histoire d’amour interdite, Dark a définitivement révolutionné la science-fiction métaphysique.
1. The Billion dollar code (98%)
Inspirée de faits réels, cette mini-série relate les évènements qui ont conduit Joachim Sauter, créateur du globe numérique interactif Terravision dans les années 90, a engagé un procès en justice contre Google Earth pour le vol de sa technologie. L'histoire d’un litige dont le procès a duré jusqu’en 2017, et dont certaines déclarations figurent dans la série. Pas toutes, évidemment, afin d’éviter d’entrer en conflit avec Google…