Terminé depuis 2014, Naruto reste encore aujourd'hui l'une des œuvres les plus appréciées de l'histoire des shonens. Comme beaucoup de mangas de son époque — notamment Bleach et One Piece, les autres membres du Big 3 — l'œuvre de Masashi Kishimoto est parvenue à exister grâce au succès de Dragon Ball, dont il tient une large partie de son inspiration.
Si de nombreuses anecdotes sur l'auteur et le développement du manga sont connues, comme cette menace de la femme du mangaka ou encore le rôle de ses enfants dans le conduite de l'intrigue, celle que nous allons vous raconter passe souvent à la fenêtre... alors qu'il s'agit pourtant de l'une des plus hallucinantes.
Masashi Kishimoto en roue libre
Interrogé par le site VIZ en février 2012, à l'époque de la sortie du tome 59 de Naruto — rentré dans la légende pour avoir introduit le surpuissant Madara Uchiwa — le mangaka n'avait visiblement pas toute sa tête. Au moment même où il s'enlisait dans le scénario de la Quatrième Grande Guerre ninja, souvent considéré comme le pire arc de l'histoire du manga, l'auteur s'est senti très à l'aise en répondant à la question suivante : "Quel est le secret pour durer aussi longtemps tout en maintenant un si haut niveau de qualité dans votre travail ?"
À cette interrogation, Masashi Kishimoto n'a pas trouvé mieux que de répondre de la façon suivante. Attention, vous allez être surpris :
"La seule raison qui fait que je dessine des mangas pour aussi longtemps est parce que j'adore le faire. J'ai vraiment l'impression que ce travail est fait pour moi, et ça a vraiment fonctionné. Si vous n’êtes pas né avec une passion pour le dessin, ce serait impossible de dessiner des mangas. Vous voudriez vous enfuir ou avoir une réaction allergique ou quelque chose du genre. Quand j'étais bébé, je dessinais sur le mur avec mes crottes avant même de savoir tenir un stylo. [rires] D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé dessiner."
Alors on remercie le papa de Naruto pour la sincérité de sa réponse, mais nous n'avions vraiment pas besoin d'en savoir autant.