Adapté d'une série de light novel écrit par Natsu Hyūga, le manga rencontre un succès phénoménal ! En 2024, il éjecte One Piece du podium et intègre le top 3 des bandes dessinées japonaises les plus vendues dans le monde. Mais avec la sentence reçue par sa mangaka, le seinen pourrait bien connaître un coup d'arrêt dans sa fulgurante ascension.
Une amende de 11 millions de yens
L'autrice est rendue coupable de ne pas avoir déclaré ses revenus d'environ 260 millions de yens (1 550 000 €) et d'avoir éludé environ 47 000 000 de yens (280 000 €) d'impôts liés à son activité professionnelle entre 2019 et 2021. D'après le bureau des impôts de Fukuoka, cette somme lui aurait permis d'acquérir des biens immobiliers. L'illustratrice du manga populaire Les Carnets de l'apothicaire, Nekokurage de son nom de plume, devra verser une amende de 11 millions de yens (65 000 €).
Mais ce n'est pas la seule peine requise contre la mangaka. Cette dernière, qui avait "prétexté" avoir oublié de faire sa déclaration fiscale, est également condamné à 10 mois de prison avec sursis, avec une période de trois ans de mise à l'épreuve. Autrement dit, si Erika Ikeda réitère durant ce laps de temps, elle purgera une peine de 10 mois derrière les barreaux.
Le manga est-il en danger ?
A priori... non ! La sentence attribuée à l'autrice japonaise devrait lui permettre de reprendre son travail sans problème, mis à part si son éditeur décide de se séparer de cette dernière, même si cela à peu de chance d'arriver tant l'œuvre connaît un succès retentissant. Nekokurage avait d'ailleurs immédiatement réglé la majoration en 2022 et avait récemment posté des excuses sur X (anciennement Twitter).
Dans le cas contraire, il restera le light novel illustrés par Touko Shino, également adapté du roman, pour les fans qui sont plus attachés à l'histoire qu'aux dessins, ou encore l'anime disponible sur Crunchyroll. La saison 2 de Les Carnets de l'apothicaire est d'ailleurs prévue pour 2025.