Chad Stahelski et Keanu Reeves, un duo dynamique de choc
En 1999, le monde du cinéma prenait un grand coup avec la sortie de Matrix. Sans aucun doute l’une des œuvres les plus majeures de ces dernières années, le magnum opus des sœurs Wachowski réussissait à allier kung fu, gunfight, cyberpunk et philosophie dans un film d’action pionnier, séduisant aussi le grand public que les plus snobs des cinéphiles.
Mais Matrix, c’est aussi la rencontre entre Keanu Reeves et sa doublure de l’époque, Chad Stahelski. De cette rencontre est née une profonde amitié, qui s’est finalement traduite par la création d’une saga de films d’action dont Keanu Reeves est le héros : John Wick.
Et pour Chad Stahelski, il n’y a aucun doute, l’acteur EST l’ingrédient principal de la saga. À la question “Qu’est-ce qui différencie John Wick des autres films d’action ? ”, le réalisateur a répondu cash : “Keanu Reeves. Sans Gene Kelly, il n’y aurait pas de Singing in the Rain. C’est impossible d’imaginer le film sans lui. C’est impossible d’imaginer John Wick sans Keanu Reeves.”
Inspirations vidéoludiques
Sans trop vous spoiler, John Wick 4 regorge de trouvailles visuelles. Le film dure plus de 2h40 et parvient, à chaque scène, à se réinventer. Les plus observateurs décèleront des références à Ip Man, de Matrix mais aussi à quelques jeux vidéo. Ce n’est pas un hasard, selon Chad Stahelski :
“Vous savez, les jeux vidéo font partie de notre culture aujourd’hui. J’aime à penser que nous sommes une source d’inspiration pour les jeux vidéo et que les jeux vidéo sont une source d’inspiration pour nous. Visuellement, ça fait partie du même monde créatif. C’est ce que je disais à propos du plan en vue de dessus. Il y a des années, je suis tombé sur ce jeu qui s’appelleHong Kong Massacre, qui a une vue du dessus vraiment complexe, j’ai trouvé ça cool.”
Un passé de cascadeur bien utile
On l’évoquait un peu plus haut : Chad Stahelski était avant tout un cascadeur. Et il a pu se servir de ses précédentes expériences pour tirer John Wick (le personnage mais aussi la franchise) vers le haut.
“Pour être un bon réalisateur, il faut être capable de maîtriser plusieurs langues différentes. Je ne parle pas du français, je veux dire, qu’il faut maîtriser le langage cinématographique, le langage des costumes, des cascades. Vu que j’ai cette expérience, ça me permet de mieux diriger mes équipes. Donc j’imagine que ça aide”, nous a-t-il avoué.
John Wick, un tueur inarrêtable
Il paraît que John Wick, A.K.A. Baba Yaga, peut tuer avec n’importe quelle arme. Mais a-t-il une arme de prédilection ? La réponse de Chad Stahelski : “Je pense que l’arme la plus incroyable de John Wick, c’est lui-même. Rien que sa façon de bouger.”
Retrouvez l’intégralité de notre interview dans la vidéo en tête d’article.