Une semaine chargée
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, le nouveau président des États-Unis Donald Trump a enchaîné les décisions controversées, sous la forme de "décrets présidentiels". En plus de supprimer l'aide aux ONG internationales soutenant l'avortement, il a notamment décidé de fermer les frontières à 7 pays à majorité musulmane : l'Iran, l'Irak, le Soudan, la Libye, la Somalie et le Yémen. Cette interdiction a suscité de nombreuses réactions dans les quatre coins du globe et dans plusieurs secteurs, dont le jeu vidéo.
Le jeu vidéo prend position
De nombreux développeurs et éditeurs ont souhaité manifester leur colère et apporter leur soutien aux personnes issues de l'immigration touchées par cette exclusion. La Entertainment Software Association qui rassemble les plus grandes compagnie de l’industrie (Microsoft, Sony, Nintendo, Electronic Arts, Ubisoft, et autres) a fait paraître un communiqué de presse tenant à rappeler l’importance de la diversité culturelle dans le secteur et soulignant le talent et la richesse de ces équipes multiethniques.
Un soutien financier
Plusieurs studios ont également décidé de reverser une partie de leurs bénéfices à l’Union Américaine pour les Libertés Civiles, qui lutte actuellement activement contre ces décisions que beaucoup considèrent comme contraires aux valeurs et législations américaines. C'est le cas du studio québécois Polytron (Fez), de Vlambeer (Nuclear Throne) ou encore de Cardboard Computer (Kentucky Route Zero).
On espère que cette initiative admirable de l’industrie saura jouer un rôle dans l’abrogation de cette mesure contestable.