Jean-Claude Van Damme, grande star mondiale du cinéma d'action
Acteur, réalisateur, producteur, spécialiste d'arts martiaux, culturiste, lanceur d'alerte ou encore philosophe... Jean-Claude Van Damme a déjà connu près de mille vies. Figure incontournable des années 1990, la grande star du cinéma d'action a régalé les spectateurs avec ses exploits physiques sur grand écran.
Propulsé vers les sommets avec Timecop (1994), le comédien belge a profité de son succès pour devenir à la fois l'un des acteurs les mieux payés au monde, mais aussi une figure incontournable des arts martiaux au cinéma. Cette popularité lui a permis de participer à plusieurs projets d'envergure... dont le plus célèbre est certainement Street Fighter : L'ultime combat, lui aussi sorti en 1994 et réalisé par Steven de Souza.
Si le film, qui adapte le jeu vidéo Street Fighter II, reçoit des critiques pour le moins acerbes de la part des professionnels et des fans, il obtient quand même un gros succès au box-office avec 105 millions de dollars engrangés. Surtout, Jean-Claude Van Damme, qui joue le rôle de Guile, obtient un cachet conséquent de huit millions de dollars. Mais cela ne lui a pas causé que du bien...
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Van Damme sombre dans la cocaïne
Si le long-métrage "brille" par ses clichés, ce qui s'est passé pendant le tournage n'a rien à envier à ce que nous voyons à l'écran. Dans un entretien accordé au Guardian, le réalisateur Steven de Souza a accepté de revenir sur cet épisode pas forcément heureux de la vie de l'acteur. Dépendant aux drogues dures, JCVD consommait notamment jusqu'à 10 000 $ de cocaïne... chaque semaine.
Et forcément, cela s'est vu sur le tournage du film, comme le rapporte Steven de Souza : « Je ne pouvais pas en parler à ce moment-là, mais maintenant si : Jean-Claude était défoncé à la cocaïne au point de ne plus avoir toute sa tête. Le studio avait engagé un type pour s’occuper de lui, mais malheureusement le type en question était lui-même une mauvaise influence. Jean-Claude s’absentait si souvent que je passais mon temps à chercher dans le scénario autre chose à filmer. Je ne pouvais pas juste m’asseoir et l’attendre. À deux reprises, les producteurs l'ont autorisé à aller à Hong Kong, et les deux fois il est revenu en retard. Les lundis, il n'était pas là du tout. »
Pour ne rien arranger, le tournage du film a eu lieu en Thaïlande... à un moment où le pays était en pleine crise, avec des rumeurs insistantes de coup d'État. Pour la sérénité et la tranquillité des équipes, on repassera.
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