Yesterday, sorti en 2019, est le dernier film de Danny Boyle, également connu pour Slumdog Millionaire et Transpotting. L'œuvre portée par Himesh Patel fait le récit d'un monde dans lequel les Beatles n'auraient jamais existé... sauf pour Jack Malik, son personnage principal.
Leur actrice favorite est coupée au montage...
Ces deux cinéphiles sont de grands fans de la comédienne Ana de Armas et, après avoir vu la bande-annonce de Yesterday, dans laquelle elle apparaît, ils se sont naturellement empressés d'aller regarder le film. Mais après l'avoir loué 3,99 dollars sur Amazon Prime, ils font une triste découverte. L'actrice cubaine ne figure absolument pas dans l'œuvre de Danny Boyle et semblerait avoir été coupée au montage. Déçus, puis furieux, les deux hommes appellent à la fraude et s'attaquent aux studios Universal Pictures, qui produisent le long-métrage, dans un recours collectif.
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Ils attaquent Universal Pictures
La situation, aussi aberrante soit-elle, peut permettre aux deux hommes d'être dédommagé à hauteur de 5 millions de dollars pour cette bande-annonce mensongère. En effet, malgré la défense d'Universal, qui prône la liberté d'expression en vertu du premier amendement qui la défend, la justice américaine a autorisé les poursuites des deux cinéphiles. Selon Variety, le juge fédéral chargé de l'affaire aurait rejeté l'argument des studios, affirmant "qu'une bande-annonce est un discours commercial et est soumise à la loi californienne sur la publicité mensongère et à la loi sur la concurrence déloyale de l'État". Il estime que l'absence d'Ana de Armas est donc une raison suffisante à la déception du public et à ce recours collectif.
Ces poursuites inquiètent grandement les studios qui craignent que de nombreux spectateurs y voient une opportunité pour les attaquer régulièrement au sujet de la fidélité de leurs bandes annonces. L'affaire sera jugée courant 2023.
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