L'original Godzilla, la première représentation dans un film digne de ce nom. Au design très dinosaure, il ne semble pas très méchant à cause de bras un peu ridicules mais reste une créature qui a donné le ton : Godzilla est un monstre, pas une poupée !
Ne le confondez pas avec le prochain Kong vs Godzilla, qui arrive en 2021 sur nos écrans. Non, cette première confrontation était bien plus cheap en effet spéciaux et nous a donné des monstres pas beaux à voir. Godzilla est tout de même bien coriace, quoi qu'un peu cartoonesque. Et il perd ses oreilles au passage !
Le design de Godzilla rechange et innove : ses pattes gagnent des griffes mais ses jambes deviennent un peu rondouillardes, ce qui donne un monstre bipède.
On va de pire en pire. Dans ce film, le design de Godzilla ne change pas beaucoup comparé à celui d'avant, si ce n'est sa gueule qui devient presque ridicule. Ses yeux s'inspirent de ceux de serpent, ce qui a sauvé la crédibilité du Kaijū.
La gueule de Godzilla passe encore plus vers le serpent et le crocodile dans ce film, mais son nez s'élargit et enlève toute son agressivité...
Plusieurs autres apparitions de Godzilla ont eu lieu avant celle-ci, mais nous elles ne sont pas toutes listées ici. Toutefois, chacune y allait de sa petite modif, amenant à cette version des plus risibles !
Avant l'apparition de Godzilla dans ce film de 1967, il y a déjà eu une bonne dizaines de films, de séries et de cartoon avec le monstre.
Mais pour marquer son 13ème anniversaire, le monstre voit un manque de respect dans un redesign qui lui donne des gros yeux humains au lieux de la gueule d'alligator d'avant.
Encore une sortie de Godzilla, avec un gros ajout que l'on retrouve aujourd'hui encore tant c'est une bonne idée : cette colonne d'écailles, cette grosse carapace vraiment menaçante. Godzilla devient enfin un Kaijū qui fait flipper !
Le retour du roi ! Cela faisait 10 ans qu'il n'y avait pas eu de films sur le Kaijū, et près de 20 ans sans redesign majeur.
De quoi lui redonner ses lettres de noblesse et effacer les derniers longs-métrages, devenus presque parodiques. Ici, le monstre retrouve une gueule de dinosaure, avec de grosses dents et une mâchoire très efficace.
On entre dans l'âge d'or des effets spéciaux, où les studios commencent à y toucher avec un peu plus de maîtrise qu'auparavant. Et ce film en tire les bénéfices, avec notamment un Godzilla bien agressif, qui retrouve son dos musclé et construit.
Du reste, un cou plus long, une tête plus prononcée et des oreilles complètent son look de badass.
L'un des premiers films Godzilla à s'exporter en Europe et à y rencontrer un vrai succès. Le public y rencontre un dinosaure T-Rex plus qu'autre chose, qui abandonne le design classique. Mais au moins, il fait vraiment peur !
Cette direction artistique va toutefois être rapidement abandonnée au profit du look que l'on connaît aujourd'hui.
Ses plaques dorsales deviennent démesurées dans cette version japonaise, qui lui donne un look terrible et méchant grâce aussi à une gueule très agressive. L'un des meilleurs designs de Godzilla à ce jour !
Le look ne change pas énormément et gagne en taille, avec un Godzilla bien plus grand que ce à quoi on était habitué. C'est une version qui n'a qu'un petit défaut : sa gueule fine et sa mâchoire trop petite. Le reste est très bien pensé et donne un Kaiju bien coriace.
Sûrement la plus grosse itération du monstre en Occident, le Godzilla de ce film adopte un design qui ne changera plus vraiment. Énorme, musclé, dinosauresque et méchant au possible, on est face à un monstre qui fait vraiment peur et dont on ne sait pas s'il va détruire le monde ou le sauver.
Au Japon, les créateurs de ce film décident de changer radicalement de look pour marquer une vraie différence avec la version Occidentale. On obtient un Godzilla bien thick qui a la particularité d'avoir une seconde gueule au bout de sa queue. Aussi, son sang est désormais une sorte de lave en fusion.
Au final, le film s'est quand même exporté en Europe sous le titre Godzilla Resurgence.
On ne change pas une équipe qui gagne. La dernière version de Godzilla en date reprend ses éléments devenus iconiques comme les plaques dorsales et les grosses pattes, en rajoutant quelques nouveautés. Le plasma qu'il peut cracher en tirant une énergie primaire n'avait ainsi été vu qu'une fois auparavant, et c'est désormais devenu canon !