L’Intelligence Artificielle était un concept encore vaporeux il y a quelques années. Aujourd’hui, elle semble omniprésente : dans nos logiciels de photomontage, de rédaction, dans nos smartphones, etc. Mais l’émergence de cette nouvelle technologie vient avec son lot de questions éthiques. Peut-on l’utiliser sans limite ? Doit-on fixer des limites ? Inventer de nouvelles lois ? Robert Downey Junior, pour sa part, ne semble pas chaud à l’idée d’être remplacé par une I.A., que ce soit de son vivant ou après sa mort.
Robert Downey Junior promet des procès en pagaille
On pourrait croire que l’ancien interprète de Tony Stark est un technophile convaincu. Pourtant, sur la question de l’I.A. en tant que remplaçant d’acteur, RDJ est clair : c’est hors de question. Invité à participer au podcast On with Kara Swisher, Robert Downey Junior a déclaré :
“J'ai l'intention de poursuivre en justice tous les futurs dirigeants [...]. [Si je suis mort], mon cabinet d'avocats sera toujours très actif”.
On ne verra donc pas de réplique en I.A. de RDJ incarner sa version de Tony Stark ou de Sherlock Holmes jusqu’au Ragnarök. Quant l’acteur prendra sa carrière, il faudra donc lui faire un adieu définitif ! Heureusement, ce jour n’est pas encore arrivé et il nous promet encore quelques apparitions marquantes, notamment dans le prochain Avengers, où il jouera le rôle de Dr. Doom…
I.A. et acteurs, une relation compliquée
Tout bouge trop vite dans le milieu de la high-tech et pour l’heure, on ne sait pas encore dans quelle direction on va ou ce que l’on veut faire exactement avec l’I.A. Au Japon, Masako Nozawa (la Seiyū de Goku) a récemment accepté de faire numériser sa voix pour qu’elle puisse être utilisée éternellement dans différents domaines.
La même technologie n’est pas vue d’un très bon œil en France, où une pétition nommée “Pour un doublage créé par des humains pour des humains” a vu le jour.