117 minutes de baguette magique, mais pas celle que vous croyez. En 2012, le studio DreamZone Entertainment sort Hairy Twatter: A DreamZone Parody, une parodie pour adultes autour de l'univers imaginé par J.K. Rowling. Derrière le titre potache, une mécanique bien rodée : adapter les sagas cultes à la sauce X, avec autant de latex que de clins d’œil geek.
Magie noire et latex bon marché
Réalisé par Jordan Septo — spécialiste du genre — et tourné dans une maison californienne recyclée pour l’occasion, Hairy Twatter coche toutes les cases de la parodie X bien huilée. Casting premium (Seth Gamble en Harry, Jessie Andrews en Hormone, Katie St. Ives en Hella Trix), costumes faits maison, et décors bricolés pour rappeler les couloirs de Poudlard version 18+.
Le pitch ? Une épidémie de disparition de pilosité féminine à Whore’s Warts, école de magie très spéciale. Harry s’en mêle, magie noire en main. Résultat : des sorts qui dérapent, beaucoup de gémissements et une mise en scène volontairement absurde. L’humour est gras, mais l’exécution est carrée. Bonus : la version DVD propose même une édition "clean", sans scène explicite.
Critiqué pour son scénario faiblard (vous vous attendiez à quoi ?), Hairy Twatter s’en sort bien côté technique. Les scènes sont efficaces, les actrices saluées (notamment Tara Lynn Foxx), et le film décroche deux nominations en 2013 : aux NightMoves Awards et aux Sex Awards, dans la catégorie “meilleure parodie comique”.
Ce n’est pas un carton, mais c’est devenu un titre culte du genre, souvent cité quand on parle de l’univers Harry Potter passé à la moulinette X. Une tendance d’autant plus marquante quand on sait que certaines stars de la saga originale ont elles-mêmes basculé vers des plateformes adultes comme OnlyFans. Avec, au passage, quelques autres perles du même style : Whorrey Potter and the Sorcerer’s Balls (version gay en 3D), ou encore la version française Harry Peloteur et la braguette magique, publiée chez Blanche.
Et si Hairy Twatter ne rivalise pas avec le film X le plus cher de l’histoire, Pirates 2: La Revanche de Stagnetti, il reste une référence bien ancrée dans le panthéon des détournements pour adultes.