Le manga d'arts martiaux, qui a influencé de très nombreuses œuvres telles que One Piece et Naruto, a été vendu à plus de 300 millions d'exemplaires à travers le monde. Il faut dire que le récit épique d'Akira Toriyama ne manque pas d'arguments pour appâter les lecteurs : des personnages drôles et attachants, des techniques spectaculaires, des émotions fortes, mais aussi des enjeux considérables où la survie de planètes est en jeu.
Dragon Ball, un manga au graphisme violent
Même s'il s'agit d'un shonen manga — c'est-à-dire une œuvre destinée en premier lieu à un public adolescent — Dragon Ball offre régulièrement des séquences visuelles choquantes. Démembrements, empalements, désintégrations complètes avec déformations du visage... oui, la plus célèbre bande dessinée japonaise de l'histoire ne fait pas dans la demi-mesure lorsqu'il s'agit de montrer la violence.
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Malgré tout, cette brutalité crue est acceptée par le public, car elle met en scène des combattants considérés comme des surhommes — c'est-à-dire ayant au moins la capacité de voler. Mais que se passe-t-il lorsque des civils comme vous et moi sont impliqués dans le conflit ? Vraiment rien de bon. C'en est même carrément terrifiant.
Cell et l'énergie vitale des Terriens
Si l'arc des Cyborgs explore des thèmes forts comme ceux de la manipulation génétique et de la transformation des humains, l'apparition du grand méchant de cette partie du manga — la créature à l'aspect insectoïde connue sous le nom de Cell — nous embarque dans l'horreur la plus totale.
Imaginez-vous en train de vivre paisiblement, vaquant à vos occupations, avant de tomber nez-à-nez avec un monstre possédant la capacité d'absorber votre énergie vitale au moyen d'un dard situé au bout d'une queue particulièrement menaçante. C'est le traumatisme qui a été vécu par de nombreux habitants de la Terre face à Cell.
Particulièrement affreuse, la méthode de Cell consiste à entrer en contact direct avec la peau d'un être humain, et de siphonner ce dernier jusqu'à ce qu'il se dessèche et qu'il n'en reste rien. Graphiquement, cela donne quelque chose de vraiment horrible et terrifiant, avec des rues jonchées de vêtements qui laissent deviner la présence de personnes qui les portaient il y a peu. Depuis, il n'y a rien eu d'aussi effrayant.
