S'il est à cette dernière position, ce n'est pas qu'Assassin's Creed Syndicate est mauvais... disons qu'il est oubliable. Coincé entre un Unity, très attendu et qui a beaucoup fait parler de lui un an plus tôt, et un Origins qui a relancé la franchise de la plus belle des manières, difficile de donner beaucoup de crédit à cet épisode londonien.
Bien que la série mette pour la première fois en avant un duo d'assassins, les deux personnages ne resteront pas non plus dans le cœur des joueurs. Quant à l'histoire, disons que les DLC ont été plus marquants que l'histoire originelle... preuve qu'il y a comme un souci. Le jeu n'est disponible que sur PlayStation 4, à voir si Ubisoft développera une version pour la nouvelle console de Sony.
Celui par qui tout a commencé, le premier épisode d'une longue et juteuse série... En 2007, alors que les fans attendaient encore de nouveaux jeux Prince of Persia, Ubisoft lance sa nouvelle franchise intitulée Assassin's Creed. Organisation secrète, Animus, un assassin au temps des Croisades... la machine est lancée !
Mais voilà, le jeu date de 2007 et forcément, cela se ressent. Les fans de la première heure replongeront sans hésiter aux côtés d'AltaÏr mais difficile de se lancer dans un marathon. D'autant plus que le jeu était aussi trop répétitif... Un jeu qui n'est disponible que sur PlayStation 3, en attendant une version remastérisée pour l'instant pas prévue par Ubisoft.
En bons joueurs chauvins que nous sommes, nous vous dirons que jouer à Assassin's Creed Unity procure beaucoup de plaisir, car on peut enfin déambuler dans les rues de Paris. Mais voilà peut-être le problème du jeu : tellement attendu depuis plusieurs années, l'épisode Unity s'est révélé être une grosse déception.
La faute à de trop nombreux bugs qui ont entâché l'expérience de jeu. Si le rendu de Paris procure des frissons, les déplacements sont lourds, le système de combat est loin d'être le meilleur. Quant au personnage principal, Arno, passer après Ezio, Connor et Edward était trop compliqué...
Après un virage pris en direction de l'action-RPG depuis l'opus Origins, Ubisoft avait annoncé que le prochain épisode de la saga serait un retour aux sources. Une aubaine pour les fans de longue date qui espéraient cela depuis de nombreuses années. Mirage met le joueur dans la peau de Basim, personnage déjà vu dans l'opus Valhalla et l'action du jeu se déroule à Bagdad. De quoi permettre aux joueurs de découvrir une véritable ville géante du IXème siècle.
En 2011, l'heure est venue de dire adieu à celui qui demeure encore aujourd'hui l'assassin préféré de la franchise, Ezio Auditore da Firenze. Pour son dernier tour de piste, Ubisoft nous offre un épisode où un Ezio vieillissant part à Constantinople sur les traces du maître Altaïr.
Plein de bonnes intentions, cet épisode se veut plus comme un bon DLC de l'histoire d'Ezio qu'un ajout essentiel à la franchise. Quelques nouveautés par-ci par-là, mais dans le fond, rien ne change énormément par rapport à Brotherhood. Un opus disponible sur la compilation des trois jeux d'Ezio sur PS4.
Et justement, voici Assassin's Creed Brotherhood. Un an plus tôt, Ezio avait déjà fait son grand retour. Après son périple à travers toute l'Italie dans le 2, il prend cette fois la direction de Rome dans une guerre contre la famille Borgia. Plus expérimenté et plus rusé qu'avant, l'assassin se voit doter de plusieurs améliorations significatives qui offrent ainsi une plaisante expérience de jeu.
Le charme de la Renaissance italienne opère toujours et surtout, ce titre est le premier de la série à proposer un mode multijoueur en ligne. Les joueurs deviennent des employés d'Abstergo qui, à travers l'Animus, revivent les souvenirs de Templiers de la Renaissance dans différents modes de jeu.
Voici un épisode bien souvent oublié dans l'histoire des Assassin's Creed et laissez-nous vous dire qu'il s'agit d'une véritable injustice. Sorti la même année qu'Unity, mais sur PS3 et Xbox 360, Assassin's Creed Rogue nous propose l'histoire passionnante de Shay, un assassin devenu templier à l'époque de la Guerre de Sept Ans.
Si le gameplay reprend dans les grandes lignes celui de Black Flag, mis à part quelques changements spécifiques aux nouveaux décors, l'univers et l'histoire parviennent à nous captiver du début à la fin. D'autant plus quand la fin du jeu nous amène dans un certain château français...
Après les deux déceptions que furent Unity et Syndicate, Ubisoft comprend qu'il est temps de changer quelque chose. Voulant repartir sur de nouvelles bases, la firme annonce qu'il n'y aura pas de nouvel épisode en 2016... une première dans l'histoire de la série depuis bien longtemps. Mais cela valait clairement le coup d'attendre !
Assassin's Creed Origins tient toutes les promesses : graphismes de haute qualité dans une Égypte antique, un jeu plus riche et plus complet que jamais, notamment grâce à son nouvel aspect RPG et des déplacements tout simplement plus fluides que par le passé... une chance pour un assassin, non ?
Après le pari réussi d'Origins, Ubisoft doit très vite confirmer cette nouvelle direction prise par la franchise. Et une fois de plus, le succès est au rendez-vous avecOdyssey, un épisode qui nous transporte cette fois en pleine Grèce Antique, à la rencontre des descendants du glorieux Léonidas.
Reprenant les codes d'Origins, ce nouvel épisode ajoute plusieurs fonctions intéressantes comme des dialogues à choix multiples ou l'apparition de romances. Enfin, le jeu est tout simplement plus beau et plus grand que son aîné...
Plus grand, plus beau et encore plus complet, l'épisode Valhalla suscitera quelques controverses, entre ceux qui apprécieront un véritable RPG qui vous occupera pendant un bon moment et ceux qui regretteront un esprit de moins en moins Assassin's Creed...
Mais le dernier épisode de la saga est une formidable aventure en terres anglaises et vikings et vient joliment conclure la trilogieOrigins. Seul point négatif notable : une fin assez décevante. Mais le plus dingue, c'est que l'on peut aller à Asgard... Il est pour l'instant le seul opus jouable sur la nouvelle génération de console.
Avant Origins, Ubisoft avait déjà emmené sa franchise dans de nouvelles directions. Après la conclusion de l'aventure d'Ezio, l'heure est venue de découvrir Connor, en pleine Révolution Américaine. Au-delà du scénario, sûrement l'un des plus complets de la franchise, le jeu apporte quelques nouveautés plutôt plaisantes.
Avec une map beaucoup plus grande, des missions plus variées ou un système de vente pour améliorer le personnage ou son environnement, sans oublier la possibilité de naviguer, Assassin's Creed III marque clairement un tournant.
Après le joli succès de l'épisode 3, Ubisoft ne semble pas vouloir perdre de temps avec de possibles suites consacrées à Connor (qu'on aurait pourtant aimé retrouver). Visiblement à l'écoute des joueurs qui ont aimé naviguer et les batailles navales du 3, Ubisoft nous offre donc un Assassin's Creed au temps des pirates.
Place désormais à Edward Kenway, le grand-père de Connor, qui va s'avérer être l'un des personnages les plus charismatiques de la série. Côté gameplay, le jeu est un véritable plaisir, tant il est beau, plus facile à prendre en main et, entre nous, il nous a presque donné envie de devenir pirate !
Après un premier épisode satisfaisant, mais pas exempt de tout reproche, Ubisoft a peaufiné son bébé pendant deux ans avant de nous offrir Assassin's Creed II. Finies les Croisades, direction la Renaissance Italienne à la rencontre de l'emblématique Ezio Auditore da Firenze.
Dans une aventure se déroulant sur plus de 20 ans, le jeu nous fait voyager entre Florence, Venise, la Toscane et même le Vatican. Le jeu a certes vieilli, mais grimper et courir sur les toits n'a peut-être jamais été aussi jouissif. Et, point essentiel dans un jeu vidéo, l'histoire d'Assassin's Creed IIest une incroyable histoire de vengeance sur plusieurs années comme on les aime...