Après la 3D, les films se mettent à l'odorat

Le monde de l'audiovisuel vit une période faste en innovations. Après les projections numériques, et l'arrivée du relief, les ingénieurs souhaitent titiller notre odorat en diffusant des parfums pendant les films.

Après la 3D, les films se mettent à l'odorat
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Après la 3D, les films se mettent à l'odorat

L'Odorama reprend du service. Après les cartes à gratter pendant les projections dans les années 80, une société française, Olf-action, présente un appareil diffusant des parfums chez vous, lors de la lecture d'un film. Le procédé s'appelle SMELLIT et souhaite ajouter une nouvelle dimension à l'expérience audio-visuelle.

Encore à l'état de prototype, l'appareil ressemble à une grappe de petites turbines, chacune diffusant un parfum particulier. Se synchronisant avec le dispositif adéquat, la machine envoie quelques secondes avant le moment voulu l'odeur correspondante. Au choix pour le moment: herbe fraichement coupée, hôpital, cheval, villes polluées, dentiste, mauvaises odeurs, produit de nettoyage, mer, pop-corn, poudre à canon, WC, sueur,...

Le système est prometteur et ne se limite pas qu'au marché de la vidéo. On peut déjà imaginer l'intégrer à d'autres dispositifs, comme l'écoute d'un album ou un jeu vidéo. Pour le moment, les spécificités, le prix ou la disponibilité restent secrets, mais loin d'être un simple concept, SMELLIT existe bel et bien et sera présenté au Lisbon Design Show qui se tient à partir de ce mardi jusqu'au 16 octobre.

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