Depuis ses débuts en 1997, One Piece connaît un succès incroyable dans le monde entier. Avec plus de 1080 chapitres et 1000 épisodes d'anime, l'œuvre d'Eiichirō Oda est l'un des mangas les plus longs de tous les temps. Mais cette longévité n'a pas été sans son lot de controverses, notamment en ce qui concerne l'utilisation du symbole du svastika dans les premiers tomes.
One Piece aurait pu être interdit en France
Les fans de la première heure doivent forcément se souvenir de l'emblème originel de Barbe Blanche, l'un des personnages les plus puissants et les plus respectés du manga. Dans les premiers tomes, l'emblème de l'équipage de Edward Newgate représente un visage avec une moustache sur fond d'un svastika.
Le svastika est un symbole ancien et important dans plusieurs cultures, y compris dans la culture japonaise, où il est appelé "manji". Ce symbole a été utilisé pour représenter la force et l'intelligence et prospérité. Problème, en Occident, le svastika est considéré comme offensant et inapproprié en raison de sa ressemblance avec une croix gammée. Il est visible pour la première fois dans le tome 18 des premières éditions.
L'emblème de Barbe Blanche censuré en Occident
Le créateur de One Piece, Eiichirō Oda, a été contraint de modifier l'emblème du pirate Barbe Blanche en supprimant le svastika. Ainsi, à partir du volume 45 du manga, Oda a remplacé l'emblème par une simple croix en os, qui est nettement moins symbolique mais aussi moins controversée.
S'il existe des tomes avec l'ancien emblème, la version animée n'a pas fait l'objet du même traitement. Pour assurer sa diffusion en Occident, l'adaptation de One Piece a été contrainte de modifier l'emblème dès le premier épisode. Sinon, pas de diffusion.
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Le tatouage Portgas D. Ace, frère spirituel de Luffy, modifié
Portgas D. Ace est un personnage important de l'univers de One Piece. Frère spirituel de Luffy et faisant partie des pirates de Barbe Blanche, il avait l'emblème de l'équipage tatoué sur le dos. Sans surprise, et pour se conformer aux règles occidentales, le tatouage controversé a également été remplacé. Cette modification a été faite non seulement dans l'anime, mais également dans le manga.
Même si cette décision a fait grincer des dents, elle démontre la volonté de l'auteur et de l'éditeur de prendre en compte les différentes cultures et sensibilités à travers le monde. Au final, ce choix peut sembler regrettable pour certains fans, mais il a permis de préserver l'essence du manga tout en le rendant accessible à un public plus large. Sans ça, nous n'aurions certainement jamais pu profiter de l'adaptation animée de l'œuvre d'Oda !
