Des photos indécentes prises au sein du parc Ghibli
Le parc Ghibli a ouvert ses portes au mois de novembre 2022, permettant aux visiteurs de s'immerger dans l'univers des Studios et des films d'animation de Hayao Miyazaki. D'un village Emichi issu de l'univers de Princesse Mononoké, à la maison de Mei et Satsuki de Mon voisin Totoro, en passant par de nombreuses inspirations au Voyage de Chihiro ou au Château ambulant, de quoi faire rêver tous les fans de l'univers de Miyazaki.
Mais certains visiteurs n'ont pas attendu longtemps pour avoir des comportements inappropriés au sein du parc. Ils se sont amusés à prendre des photos indécentes se représentant faisant semblant d'agresser sexuellement de jeunes personnages féminins. Ces images montrent un homme prenant des photos sous la jupe de Marnie (Souvenir de Marnie, 2015) ou encore caressant les seins de Therru (Les Contes de Terremer, 2007). Elles ont ensuite été partagées sur les réseaux sociaux et vivement relayées, provoquant l'indignation des internautes.
Une situation bien triste alors que les studios Ghibli sont considérés pour beaucoup comme l'une des franchises cinématographiques les plus féministes.
【悲報】ジブリオタクさん、ジブリパークで盗撮や痴漢行為をキャラクターにしてる様子を撮影してSNSにアップしてしまう pic.twitter.com/Ro5WY7ez28
— インフルエンサー紹介BOT (@modelkidori) February 22, 2023
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Une réponse ferme des autorités
Hideaki Ōmura, le gouverneur de la préfecture d'Aichi (dans laquelle se trouve le parc), n'a pas hésité à s'exprimer et à être ferme face à ces comportements. "Franchement, publier des photos comme celle-là sur les réseaux sociaux est très inapproprié. Adultes ou enfants, les gens vont au parc Ghibli pour entrer dans le monde Ghibli et s'amuser", déclarait-il lors d'une conférence de presse rapportée par CNN, avant d'ajouter "Pour ceux qui viennent au parc pour faire ce genre de choses, je préférerais de loin qu'ils ne viennent pas du tout. Bien sûr, nous devons prendre des mesures plus sévères contre ce genre de comportement". Il a également tenu à assurer que si les personnes ayant pris ces photos au sein du parc Ghibli sont identifiées, la préfecture pourrait lancer des poursuites judiciaires.
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