Pour beaucoup, Pokémon se résume à de petits monstres peuplant un monde imaginaire, directement issu de l'esprit créatif de leurs inventeurs. Pourtant comme nous le démontre la chaîne DYKGaming, les Pokémon sont bien plus liés au monde tel qu'on le connaît qu'il n'y paraît et s'appuient même souvent sur la science. Cette dernière s'inspire même de Pokémon lors de certaines découvertes.
La première découverte à s'être inspirée de Pokémon est celle d'une protéine. Les chercheurs de l'Institut de Bioscience d'Osaka, au vu des propriétés de cette protéine, ont décidé de la baptiser Pikachurine. En effet cette protéine servant à la transmission d'information entre les yeux et le cerveau se déplace à une vitesse proche de celle de la lumière et transmet l'information à l'aide de signaux électriques.
D'autres scientifiques ont également décidé de renommer le gène ZBTB7 et de l'appeler Pokémon. En effet la décomposition du mot sert de moyen mémotechnique pour se rappeler des composants de ce gène. Le problème est qu'il est supposé que ce gène est un déclencheur du cancer et Nintendo a bien évidemment refusé que leurs petits monstres soient associés au cancer.
Le Pokewalker, ou "Pokémarcheur" en français, était l'un des podomètres les plus précis de son temps. Bien qu'étant un gadget vendu avec les versions Soul Silver et Heart Gold, son taux d'erreur était bien moindre comparé à ceux que l'on pouvait trouver sur le marché.
Mais Pokémon s'appuie également sur des faits réels et scientifiques. Par exemple, Salamèche, qui tient ses origines de la salamandre, n'a pas que son nom en commun. En effet, il a longtemps été pensé que la salamandre et le feu avaient une relation étroite, cette dernière ayant été considérée comme capable d'éteindre des flammes avec le froid dégagé par son corps et qu'elle utilisait le feu pour se régénérer.
Le Pokémon Mew n'est pas non plus étranger à la science : de la même manière que Mew est le père de tous les Pokémon, on pense à l'heure actuelle qu'étant donnés les mécanismes et la composition cellulaire et génétique de toute forme de vie sur Terre, tout être vivant partage un même ancêtre commun unicellulaire. Mew peut également être vu comme un embryon au vu de son aspect et de l'espèce de placenta dans lequel il apparaît dans le film, dont le stade suivant serait son descendant Mewtwo.
Paras est également un Pokémon intéressant. Alors que Chenipan évolue en Papillusion et Aspicot en Dardargnan, ce Pokémon larve reste cloué au sol. La raison ? Les champignons qui poussent dans son dos. En effet ceux-ci s'appuient sur la variété de champignons cordyceps qui parasitent diverses espèces d'insectes. Donc lorsque Paras évolue en Parasect, c'est en fait le champignon qui prend le dessus sur l'insecte et qui dirige ses mouvements. Effrayant.
Pour finir, la spirale que l'on retrouve sur les ventres des Pokémon Ptitard, Tétarte et Tartard et qui fait leur signe distinctif est en fait très proche de la réalité : il est observable sur des têtards translucides que leur système digestif a une forme de spirale.