Comme à chaque fois qu'un jeu vidéo populaire sort de notre petit univers pour atteindre celui de la sphère publique, médias et parents s'inquiètent de la dégénérescence attendue dans le cerveaux de nos chers jeunes enfants.
Aux États-Unis, l'explosion récente de Fortnite a été mise en parallèle à l'explosion, perpétuelle, des fusillades dans les écoles. C'est notamment le président américain Donald Trump qui a annoncé rencontrer les grands éditeurs (sans que ces derniers n'aient été mis au courant, vraisemblablement) pour réfléchir à une solution qui permettrait concrètement de porter le blâme de ces massacres sur autre chose que les gros chèques des lobbyistes du NRA.
Fortnite a donc soulevé les inquiétudes habituelles chez ces bons baby boomers, et l'on en retrouve un concentré presque parodique dans l'émission d'ABC Good Morning America. Addiction, violence, isolement, on vous laisse choisir. À croire que l'image des jeux vidéo a finalement guère évolué depuis le massacre de Colombine, déjà "expliqué" par le fait que les tueurs jouaient régulièrement à Doom.
