Si vous avez grandi avec une manette de Super Nintendo ou de Sega Genesis entre les mains, déjà, félicitations, vous êtes officiellement un dinosaure. La PlayStation 2 vient d’avoir 25 ans, les jeunes appellent la Wii une console rétro, et vous, vous avez encore des souvenirs précis de vous soufflant sur des cartouches pour les faire fonctionner. Dur.
Mais au moins, vous avez connu l’âge d’or d’Acclaim, cet éditeur mythique qui a bercé toute une génération avec des titres cultes comme Turok, NBA Jam, Burnout et Mortal Kombat sur consoles. Un nom aussi emblématique qu’inséparable des années 90… jusqu’à son crash en 2004.
Mais voilà qu’en 2024, Acclaim annonce son grand retour avec une promesse ambitieuse : “revitaliser le paysage vidéoludique”.
Acclaim 2.0 : nouvelle direction, mêmes ambitions ?
Cette résurrection, on la doit à Alex Josef, un vétéran du marketing et de l’édition, passé par des jeux comme Guacamelee, Super Mega Baseball et Human Fall Flat. Son plan ? Soutenir les studios indépendants avec du financement, du marketing et de la visibilité.
D’un côté, c’est une bonne nouvelle. À l’heure où l’univers indé est plus compétitif que jamais, avoir un éditeur solide peut faire toute la différence. D’un autre, c’est encore un peu flou : quels studios ? Quels jeux ? Quels moyens concrets ? Pour l’instant, on ne sait rien.
Et c’est bien là que le bât blesse. Parce qu’un éditeur ne peut pas vivre uniquement sur son nom, surtout quand ce nom traîne autant de casseroles. On se rappelle encore des adaptations foireuses de blockbusters (coucou Batman Forever) et des jeux médiocres qui ont précipité sa chute.
Quelles licences pourraient faire leur grand retour ?
Alors, faisons nos pronostics. L’éditeur tease le retour de ses franchises phares, mais sans préciser lesquelles. On sort la boule de cristal.
- Turok : avec la mode des shooters rétro et le retour des dinosaures sur le devant de la scène (Ark: Survival Ascended, rumeur de remake de Dino Crisis), un nouveau Turok aurait du potentiel. Mais encore faut-il moderniser la formule.
- NBA Jam : les jeux de sport arcade sont en voie de disparition, et pourtant, NBA Jam reste culte. Un retour bien exécuté pourrait séduire la nouvelle génération. Mais la licence appartient-elle toujours à Acclaim ? Rien n’est moins sûr.
- WWF/WWE : la présence de Jeff Jarrett, ex-catcheur et vétéran des jeux de lutte, dans le conseil consultatif d’Acclaim est intrigante. Un retour d’un jeu dans la veine de WWF No Mercy ferait rêver les fans. Problème : les droits sont aujourd’hui entre les mains de 2K.
