Qui a dit que jouer à des jeux vidéo était forcément un passe-temps chill ? À l’opposé des cosy games à la Stardew Valley et à la Animal Crossing, il y a CES JEUX qui nous torturent l’esprit. Que ce soit par leur conception défaillante ou par le sadisme de leurs développeurs, ces titres à la difficulté extrême nous ont donné des cheveux blancs. Voici notre top 10, subjectif et sans ordre particulier, des jeux les plus durs.
Dark Souls
Vous l’attendiez dans cette liste, n’est-ce pas ? On ne pouvait pas faire ce classement sans placer ce classique de FromSoftware. Clairement, Dark Souls n’est pas un jeu facile, et on se souvient de nos (trop nombreux) essais infructueux face à Ornstein et Smough.
Chef d'œuvre imparfait, Dark Souls a son lot de moments aussi mémorables que difficiles. On parle ici d’un fabuleux die & retry qui encourage le joueur à se surpasser, à apprendre de ses erreurs pour triompher. Maintenant, loin de nous l’idée de jouer les élitistes, mais la difficulté n’est pas née avec les Dark Souls, et nombre de titres demandent une patience et une exécution supérieures, comme…
Ghost ‘n Goblins
Sincèrement, avez-vous déjà essayé de jouer à Ghost ‘n Goblins ou à sa suite, Ghosts 'n Goblins ? Sorti en 1985 sur Arcade, le premier est un platformer dans lequel un chevalier tentant de se frayer un chemin parmi une horde de monstres capables de le one shot.
Sur le papier, cela paraît assez classique. Il faut cependant expérimenter la rigidité de Ghost ‘n Goblins pour comprendre qu’il demande une précision extrême, en plus d’une adaptabilité sans faille pour éviter ces zombies qui apparaissent de manière aléatoire sur la carte. Une petite pensée pour les joueurs de l’époque qui ont dû débourser leurs deniers durement acquis pour espérer voir les crédits de fin de ce jeu infernal.
Super Meat Boy
On fait un petit bond dans le temps pour mettre Super Meat Boy dans la liste. Sorti en 2010, ce titre de la Team Meat est une sorte de Super Mario Bros. en bien plus dur et en bien plus sanglant.
Comme Ghost ‘n Goblins, c’est un jeu de plateformes (spoiler alert : il y en aura d’autres). On y joue un frêle petit bout de viande dans des niveaux chargés en obstacles qui coupent, qui broient, qui écrasent tout ce qui bouge.
Meat Boy, le héros, se contrôle avec une perfection digne d’un titre de Nintendo. Cela vous aidera, un peu, à venir à bout des différents niveaux. Mais ne vous attendez à les terminer du premier coup. Il vous faudra du courage et de nombreux essais pour terminer Super Meat Boy. D’ailleurs en parlant d’essais.
Sekiro : Shadow Die Twice
On parle souvent de Dark Souls et pas assez de Sekiro. Autre Souls-Like de FromSoftware, Sekiro se veut encore plus difficile que son grand-frère. D’aucuns qualifient Sekiro de jeu de rythme, tant le timing de sa mécanique principale (la parade) est exigeant.
Soyons honnêtes, on a passé tellement de temps à tenter de vaincre Isshin que l’on a cru la tâche impossible. D’ailleurs, on était dans le même état de désespoir devant le prochain jeu.
Celeste
Pépite indé de 2018, Celeste est un autre platformer brillant par sa difficulté. Au moins aussi exigeant que Super Meat Boy, le jeu se complexifie petit à petit en ajoutant des mécaniques au fil de l’aventure.
À la fin, le moindre niveau devient un casse-tête, nécessitant 150 % des capacités d’un cerveau pour être terminé. Et là, on ne parle que de l’aventure principale et non des Face C. Celles-ci sont totalement facultatives et sont un concentré de level design aussi génial qu’étriqué.
Bref, si la difficulté était une montagne, Celeste serait à son sommet.
F-Zero GX
“Nintendo fait des jeux faciles et pour enfants”. Celui qui a dit ça n’a jamais touché F-Zero GX de sa vie. Sorti en 2003, ce jeu de course hypersonique est sans conteste l’un des plus difficiles de sa catégorie.
Le défi n’est pas seulement de terminer premier mais juste… d’arriver en un morceau. Dans F-Zero, tout va très vite. Si vite que les bolides peuvent s'abîmer au contact des parois et des autres véhicules. Le tout rythmé par du metal endiablé. Une merveille.
Reviens F-Zero, tu nous manques.
Cuphead
Encore un platformer ? Encore platformer. Et encore un de nos jeux préférés. Développé par le Studio MDHR, Cuphead s’inspire des cartoons du temps jadis. Avec sa D.A. qui nous évoque un dessin animé des années 1930, le jeu nous propose un challenge sacrément corsé.
En dehors des phases de plateformes assez classiques, le jeu nous fait affronter des boss dont il faut connaître les patterns sur le bout des doigts gantés. La mort est fréquente dans ce run and gun, connu notamment pour sa difficulté.
A sa sortie, un journaliste avait été copieusement moqué car il n’arrivait pas à terminer le tutoriel. Beaucoup de lecteurs en ont profité pour pointer l’incompétence de certains de nos confrères. Pour notre part, on a terminé le jeu et son DLC.
Ninja gaiden
Si vous y avez joué, vous le savez, Ninja Gaiden (2004) est un jeu complexe. À sa sortie, Gamespot l’a même décrit comme étant “l’un des meilleurs et des plus difficiles jeux d’action jamais fait”.
Ninja Gaiden, c’est un peu l’Australie du jeu vidéo : ici, tout le monde veut votre mort. Tout le monde : les ennemis basiques, les boss, la caméra capricieuse, la non sauvegarde automatique… L’épopée de Ryu Hayabusa est semée d’embûches. Et encore, on pourrait aussi vous parler de la version de 1988, qui boxe dans la même catégorie que Ghost ‘n Goblins et compagnie.
Ikaruga
Comment dresser une liste des jeux les plus difficiles sans citer au moins un shmup ? Pour représenter cette catégorie, nous avons choisi Ikaruga. Sorti sur borne d’arcade en 2001 et très vite porté sur Dreamcast, ce bullet hell repose sur une mécanique simple : le changement de couleur.
Le vaisseau que l’on contrôle peut passer du noir au blanc et vice-versa. Passer en mode blanc permet d’absorber les projectiles de la même couleur, mais rend vulnérable à ceux de la couleur opposée. Sur le papier, cela peut paraître facile… Mais quand il devient nécessaire d’alterner à tout bout de champ pour éviter une pluie de missiles et scorer un maximum, c’est une autre paire de manches.
Super Mario Maker 2
Ça vous étonne de voir un Mario dans ce top 10 ? Croyez-nous, il mérite TRÈS AMPLEMENT sa place, même s’il est un cas un peu à part. Si vous ne le connaissez pas, petit rappel.
À l’instar de son prédécesseur, Super Mario Maker 2 est un éditeur de niveaux de Super Mario. Chaque joueur peut ainsi concevoir son propre stage et le truffer à ras-bord de pièges, d’ennemis et d’autres idées farfelues.
Le résultat ? Quand on s’aventure dans les tréfonds du jeu, on découvre ce qu’il y a de plus sadique, de plus insensé, de plus difficile en termes de level-design. C’est bien simple, certains niveaux sont si complexes que les terminer est quasiment inhumain. Voyez plutôt.
Et voici qui conclut notre liste ! Comme dit en introduction, elle est subjective et ne suit pas un ordre particulier. Bien sûr, nous avons dû faire des concessions et faire l’impasse sur d’autres titres hardcore comme Geometry Dash, Touhou Bunkachou : Shoot the Bullet, le DLC d’Elden Ring, le tout premier Zelda et on en passe ! D’autres jeux à la difficulté tordue vous viennent en tête ?