Les autorités ont procédé à un énorme coup de filet au cours du mois de septembre. En Italie, c’est un vrai réseau de contrebande qui a été démantelé. Les personnes incriminées ne faisaient pas du trafic de parfums, de montres de luxe ou de cigarettes. Non, les contrebandiers tentaient de vendre des fausses consoles de retrogaming.
Un butin d’une valeur de 50 millions d’euros
C’est à Turin, en Italie, que ce réseau a été retrouvé. Au total, 12 000 consoles contrefaites ont été perquisitionnées. Comme l’indique Alessandro Langella, chef de l’unité des crimes économiques, les produits en question sont des imitations d’anciennes consoles de Nintendo, d’Atari et de Sega.
L’offre légale n'étant, pour ainsi dire, pas optimale, le marché du retrogaming est florissant. Les consoles non officielles sont de plus en plus présentes sur le marché et copient l’apparence de la Super Nintendo, de la Megadrive, de la Game Boy, etc. Elles sont souvent pleines à craquer d’émulateurs et de milliers de ROMs.
Dans ce cas précis, les produits contenaient principalement des jeux populaires des années 80 et 90 tels que Super Mario Bros., Street Fighter et Star Wars. Si l’on ajoute le prix de ces jeux piratés au prix de vente, le butin saisi a une valeur de… 47,5 millions d’euros !
Des consoles ne correspondant pas aux normes de sécurité européennes
Retrogaming illégal mis à part, ces produits étaient dangereux pour la santé, au regard des normes européennes. D’après la BBC, ces consoles étaient importées depuis la Chine et :
“Tous les appareils étaient équipés de batteries et de circuits électriques non certifiés et ne répondaient pas aux normes techniques et de sécurité de l'UE.”
Les produits ont été détruits et 9 personnes d’origine italienne ont été inculpées. Elles risquent une peine allant jusqu'à 8 ans de prison.