Ces 5 jeux vidéo culte fêtent leurs 25 ans cette année

Il y a 25 ans, ces (désormais) classiques du jeu vidéo sortaient. À leur façon, ils ont révolutionné l’industrie.

Zelda Majora's Mask
© Nintendo
Zelda Majora's Mask

L’an 2000 a été riche en termes de jeux. Alors que la 3D se perfectionnait et que les idées fusaient, ces 5 classiques intemporels sont sortis cette année-là. Ils souffleront donc leur 25e bougie dans les mois qui suivent.

The Legend of Zelda : Majora’s Mask

On commence cette liste sans niaiser avec The Legend of Zelda : Majora’s Mask. On ne va pas se mentir, M’sM est l’un des meilleurs Zelda, et certainement l’un des meilleurs jeux vidéo tout court.

Sorti en novembre 2000, sur une Nintendo 64 à bout de souffle, cette aventure mettait la console à rude épreuve, la preuve : on ne pouvait pas faire tourner ce jeu sans le fameux “Expansion Pack”. Mais qu’avait-il de spécial ? Son système de voyage dans le temps ! Plutôt que de faire des bonds de plusieurs années, comme dans Ocarina of Time, ici, on rejoue les trois jours qui précèdent la fin du monde à l’infini.

Pensez à Un jour sans fin, mais avec Link à la place de Bill Murray. Chaque PNJ à sa routine et une petite action peut avoir des grandes répercussions sur la timeline. Plus sombre et plus complexe que son prédécesseur, Majora’s Mask est une pépite sans égale.

Jet Set Radio

On passe chez la concurrence avec Jet Set Radio. Lui, c’est sur la légendaire Dreamcast qu’il a vu le jour. Et il a fortement marqué l’industrie de son empreinte. Pour la faire courte, le jeu anti-système nous met dans la peau de graffeurs en pleine guerre de territoire dans un Tokyo fantaisiste.

Ses atouts ? Ses graphismes en cell-shading, qui suffisent à le distinguer de tout ce qui se faisait à l’époque. Mais Jet Set Radio ne serait pas lui même sans sa B.O. signée Hideki Naganuma. C’est bien simple, on a rarement fait aussi Hip-Hop et funky.

Sorti dans nos contrées en novembre 2000, Jet Set Radio a eu droit à une suite 2 ans plus tard, sur Xbox première du nom. Parmi ses enfants spirituels, on compte notamment Gravity Rush, Rollerdrome et Sunset Overdrive.

Resident Evil : Code Veronica

On reste sur Dreamcast avec Resident Evil : Code Veronica. Si la trilogie d’origine de Resident Evil est très largement louée, RE:CA ne fait pas l’unanimité. Il a pourtant de solides arguments en sa faveur :

  • Il est complètement en 3D et met fin à l’ère des arrière-plan en précalculé
  • C’est la suite directe de Resident Evil 2, on retrouve enfin Claire Redfield
  • Il offre des puzzles qui valent le détour et des moment oppressants mémorables

Seulement voilà, on sent qu’il n’a pas été développé avec le même amour que ses prédecesseurs. Certains passages injustes peuvent même bloquer définitivement la progression du joueur… Avec quelques corrections, RE:CV pourrait pourtant figurer au rang des meilleurs volets de la série. 25 ans après sa sortie, le moment est judicieux pour un petit remake, non ?

Diablo II

On quitte l’univers pour celui du P.C. avec l’un des jeux les plus monumentaux de l’an 2000 : Diablo II. On ne sait même pas par quoi commencer pour le décrire… Avant tout, il faut se mettre en tête qu’à cette époque, le jeu en ligne en était à ses premiers balbutiements.

Avec Diablo II, Blizzard a révolutionné le multi en ligne, créé une véritable économie virtuelle, fait découvrir le concept de farming addictif à de nombreux joueurs. Tout ça saupoudré d’une rejouabilité quasi-infinie avec la génération procédurale des niveaux.

En fait, on ne “jouait” pas à Diablo II. On s’y adonnait corps et âme. Et on en demandait encore.

Les Sims

Et on termine cette liste avec les Sims. Encore une fois, il s’agit d’une révolution (on vous avait prévenu que l’an 2000 était une grande année).

À la base un spin-off de Sim City, les Sims nous permettait de gérer non pas une ville… mais la vie d’une personne, tout simplement. Tout était personnalisable, de la déco de la maison à celle de la chambre en passant par celle du jardin. Bien sûr, il fallait aussi gérer tous les aspects sociaux de son Sim (amour, amitié, carrière).

Et voir son avatar passer d’un petit studio à une baraque immense avec piscine et jacuzzi avait quelque chose de très satisfaisant… et d’addictif.

En 25 ans d’existence, la franchise a explosé. Déclinée en multiples extensions, d’aucuns disent même qu’elle s’est perdue en chemin, aveuglée par le Simflouz. Heureusement, entre-temps, de nombreux concurrents ont vu le jour. En matière de simulation de vie, le choix est désormais vaste.

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