Depuis plusieurs jours, une intense bataille judiciaire secoue actuellement les États-Unis d'Amérique. Celle-ci oppose la Federal Trade Commission (FTC — Commission fédérale du commerce) à Microsoft, dans le cadre du rachat polémique d'Activision-Blizzard par ce dernier, pour une somme record avoisinant les 70 milliards de dollars.
Sony veut empêcher la perte de Call of Duty
Depuis l'annonce de cette opération en janvier 2022, l'industrie du jeu vidéo retient son souffle. Car si un acteur aussi majeur qu'Activision-Blizzard venait à passer dans le giron de Microsoft, beaucoup estiment que la fameuse "guerre des consoles" en serait bouleversée. En jeu ? L'avenir de la franchise Call of Duty, qui assure chaque année de nombreuses ventes de consoles PlayStation et Xbox.
C'est pourquoi Sony, qui perdrait très gros en cas de perte de la licence, fait tout son possible pour bloquer l'opération de rachat. La fin du partenariat entre la série de jeux de guerre et PlayStation a, quant à elle, déjà été actée. Mais le constructeur japonais a bien l'intention de se battre… et pas forcément avec les meilleurs moyens.
Jim Ryan explique à quoi ressemble un joueur américain
Lors de la dernière audience opposant Microsoft à la FTC, le président et CEO de Sony Jim Ryan a donné — dans une déposition préenregistrée — son explication par rapport à l'affirmation suivante : les jeux Xbox se vendent mieux aux États-Unis que ceux de PlayStation. Et la réponse a de quoi détonner.
La majorité des jeux de Microsoft impliquent des éléments de tir et nombre de leurs titres impliquent proposent du multijoueur en ligne. Les deux sont généralement plus populaires aux États-Unis qu'en dehors.
Une analyse assez sommaire, comme le rapporte l'expert statisticien @MatPiscatella sur twitter. Depuis le 1er janvier 2020, 2 617 jeux uniques sont sortis sur Xbox, dont 146 jeux de tir. Un pourcentage aux alentours de 5,5 %, bien loin des affirmations de Jim Ryan. Qui tombe un peu rapidement dans le cliché du joueur américain fan de shooter ?