Depuis 1993, FIFA a solidement établi sa présence en tant que géant incontesté des jeux vidéo de football, surpassant finalement son rival PES. Mais l'année 2024 a apporté un changement majeur, avec une transformation majeure de la franchise : FIFA est désormais EA Sports FC. Alors que certains pouvaient s'interroger sur l'avenir de cette licence emblématique, les chiffres ne mentent pas, et EA Sports FC continue de faire pleuvoir les profits pour Electronic Arts, et pas qu'un peu.
Les micro-transactions propulsent Electronic Arts au sommet
Selon un rapport récent d'EA, le jeu a enregistré un chiffre d'affaires de 1.95 milliard de dollars en 2023, soit une augmentation de 3 % par rapport à l'année précédente. Le bénéfice net s'élève quant à lui à 290 millions de dollars, soit une augmentation impressionnante de 42 % par rapport à 2022. Stuart Canfield, directeur financier d’EA, souligne que le changement de nom n'a apparemment pas eu d'impact négatif sur les revenus de l'entreprise.
Pourtant très contestée, la véritable star de ce succès économique est sans aucun doute les micro-transactions. Les données indiquent que ces achats intégrés ont généré un chiffre d'affaires colossal de 1.71 milliard de dollars, rien que pour le dernier trimestre de l'année passée. Ces transactions représentent une part massive de 73 % des revenus totaux d'EA. Il est indéniable que les micro-transactions ont réussi à maintenir EA Sports FC 24 en tête des classements malgré les critiques.
Un modèle économique qui a des conséquences
Néanmoins, tout n'est pas rose chez Electronic Arts. En effet, les ventes de jeux complets EA ont connu une baisse de 5 % par rapport à l'année précédente et de 27 % par rapport au troisième trimestre de l'année précédente. Cette tendance suggère que de plus en plus de joueurs préfèrent les micro-transactions pour enrichir leur expérience de jeu, au détriment des jeux complets.
- Cela pourrait entraîner une augmentation encore plus marquée des achats intégrés dans les futurs titres d'EA, même si de nombreux joueurs critiquent le modèle "Pay-to-Win" d'EA Sports FC 24.
Les développeurs semblent prêts à miser sur la popularité des micro-transactions pour maintenir leur succès économique. Une tendance largement décriée, mais qui pourtant rapporte gros à l'éditeur. Espérons que les Sims 5 ne suivra pas le même chemin, mais étant donné qu'il est annoncé comme étant gratuit à son lancement, on imagine bien la tonne de DLC qui va accompagner le jeu de base !