Il ne reste plus qu'une poignée de jours avant que des millions de joueurs ne mettent la main sur ce qui s'annonce comme l'un des plus grands RPG de l'histoire du jeu vidéo. À partir du 3 août prochain, Baldur's Gate 3 sera disponible sur PC — avant d'arriver sur PlayStation 5 un mois plus tard (le 6 septembre). Et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à mesure que nous approchons de la sortie du jeu, les détails qui nous parviennent font état d'un titre incroyable et unique.
Un jeu colossal
174 heures de cinématiques, 17 000 variantes de fin disponibles, pour un total de 1800 heures de jeu pour compléter l'intégralité de l'histoire ? Si ces chiffres paraissent totalement fous (et il le sont), c'est bien ceux qui attendent les joueurs qui se confronteront au mastodonte développé par Larian Studios, disponible en accès anticipé sur Steam depuis le 6 octobre 2000.
Qu'on se le dise, les possibilités offertes par le titre sont immenses, et d'autres chiffres en témoignent : il y a ainsi 11 races, 31 "sous-races", 12 classes principales et 46 "sous-classes" disponibles. Mais ce n'est pas tout, puisqu'on compte également plus de 600 sorts et actions possibles, ainsi que 308 capacités passives à utiliser. Et c'est sans compter tous les autres choix possibles.
Des pratiques controversées confirmées dans Baldur's Gate 3
Si nous savions déjà que le titre avait reçu la classification la plus forte par les organismes de régulation — "Déconseillé aux moins de 18 ans" par le PEGI en Europe, "Rated M for Mature" par l'ESRB en Amérique du Nord — nous avons reçu les détails qui ont justifié un tel choix. Et au-delà de ce qui nous a été rapporté, à savoir la présence d'une séquence de fornication avec un animal... eh bien il y a pire.
Nous avons ainsi appris que le jeu va proposer des scènes de torture. Dans le contexte du jeu, vous serez l'interrogateur, et vous devrez faire en sorte de retirer des informations à des prisonniers. Or, selon la description du régulateur, votre personnage n'ira pas par quatre chemins pour obtenir ce qu'il veut :
Dans une séquence, les joueurs font des choix de dialogue pour déterminer la méthode de violence lors de l'extraction d'informations d'un prisonnier (par exemple, l'utilisation d'un tisonnier sur la cuisse du détenu, l'usage de la pointe d'une lance à l'aine, ou encore l'arrachement d'un ongle du pied).
Si nous ne verrons pas ces actions cruelles à l'écran, nous entendrons bel et bien leurs effets, poursuit le régulateur : "La plupart de ces actes se produisent hors écran, car on voit le prisonnier réagir à la douleur." Attendez-vous donc à (faire) souffrir...