Le jeu vidéo indépendant, un milieu noble, mais surtout indispensable
Il n'y a pas que les triple AAA comme dans la vie. Même s'ils occupent logiquement l'actualité la plupart du temps, parfois seulement " grâce " à des rumeurs comme GTA 6, il ne faut surtout pas oublier une autre frange essentielle de l'industrie, mais bien moins médiatisée : le jeu vidéo indépendant (milieu dont fait partie Kena : Bridge of Spirits, que nous avons testé).
Ces titres sont développés par des petits studios et non-liés à un éditeur, qui apportent normalement un gros coup de pouce financier, essentiel aussi bien pour le développement que pour le marketing autour d'un jeu. Au-delà de la noblesse du jeu indépendant, il revêt aussi une importance capitale pour l'industrie du jeu vidéo dans son ensemble.
Créativité et diversité, les points forts du jeu indé
Après avoir évoqué les contraintes, parlons des bénéfices pour les studios de développement de ne pas avoir d'éditeur en appui. Le premier est sûrement la liberté dont ils peuvent jouir, n'ayant pas à se conformer à ce que souhaite l'éditeur, ce qui arrive souvent et altère la vision des créateurs.
Justement, si les jeux indés plaisent tant, c'est grâce à la créativité et la diversité du milieu. Les concepts sont très souvent bien plus originaux que ceux des triples A et tous les genres s'y retrouvent : horreur, plateforme, roguelike, survie, construction. Les idées originales du milieu indépendant, qu'on peut presque considérer comme le laboratoire du marché du jeu vidéo avec un grand M, sont parfois reprises justement pour être réexploitées dans les triple A.
Aujourd'hui, le jeu indépendant est très populaire et permet aux créateurs de voir leur talent récompensé, que ce soit financièrement ou par la critique. Les jeux indépendants sont bien plus nombreux à paraître que les triple A, qui demandent des années de développement. On peut donc aussi remercier ce milieu de nous faire patienter avant un éventuel Final Fantasy XVI ou Beyond Good & Evil 2, qui a disparu de la circulation...
