Pokémon Go : le jeu de Niantic au coeur d'un scandale d'espionnage mondial

Le phénomène Pokémon Go n'en finit plus de déchaîner les passions. Après plusieurs interdictions en Iran, à Bressolles ou dans certains musées commémoratifs, le jeu de Niantic se retrouve au coeur d'un nouveau scandale. Le journal The Intercept accuse Pokémon Go de n'être qu'un outil d'espionnage développé par des coutumiers du fait.

Pokémon Go : le jeu de Niantic au coeur d'un scandale d'espionnage mondial
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Pokémon Go : le jeu de Niantic au coeur d'un scandale d'espionnage mondial

Le passé trouble des créateurs de Pokémon Go

Au coeur de l'argumentaire du journal The Intercept, déjà connu pour ses révélations sur les bavures des drones américains en Afghanistan et au Yémen, le passé douteux des créateurs de Pokémon Go, John Hanke et Marius Milner. Ces deux anciens de Google s'étaient retrouvés en première ligne du scandale des Google Cars en Allemagne qui avait été accusées de recueillir plus que des données géographiques. Les deux compères ont ensuite développé Ingress, le père de Pokémon Go, dont le brevet explique clairement que le but du jeu est la collecte massive de données utilisateurs.

Quid de Pokémon Go ?

Pokémon Go reposant sur le même brevet qu'Ingress, il est facile de comprendre que la problématique est la même pour le dernier jeu développé par Niantic. Il est d'ailleurs clairement mentionné dans les règles du jeu que Niantic collecte les données de localisation des utilisateurs, ainsi que leur adresse IP et les caractéristiques de leur téléphone. Plus inquiétant, on trouve aussi dans les règles du jeu que Pokémon Go a accès à la dernière page Internet visitée par le joueur avant de lancer l'application.

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