La mise en garde de la CNIL
Depuis la sortie du jeu, divers services publics ont cherché à mettre en garde les dresseurs en herbe. Après les messages des pompiers et des policiers qui cherchent à éviter tout accident physique, la CNIL met en avant un autre risque, immatériel : la collecte massive des données d'utilisateurs.
Une étude d'Hadopi
Cette mise en garde se base sur une ancienne étude d'Hadopi qui avait mis en lumière le caractère obscur des revenus générés par les jeux vidéo gratuits. Ces jeux basent leur modèle économique sur la collecte de données qui sont la plupart du temps revendues à des annonceurs. Ceci est particulièrement vrai pour les données de localisation, au coeur du jeu Pokémon Go.
La mine d'or Pokémon Go
Si l'on en croit cette étude, Pokémon Go serait donc une véritable mine d'or pour les publicitaires. Mais la CNIL précise que : "plutôt que de revendre les données de ses utilisateurs, l’éditeur du jeu préférera inciter ses joueurs à se rendre chez ses partenaires commerciaux". Mc Donald's est déjà partenaire du jeu au Japon par exemple.
Gare aux applications non-officielles
Enfin, le dernier point de la mise en garde du CNIL touche aux applications non-officielles qui veulent profiter du succès de Pokémon Go pour mettre à exécution leurs intentions malveillantes allant de la collecte d'informations bancaires à la diffusion de virus informatique.