Si je vous dis Doom et Wolfenstein : vous me dîtes : les deux jeux qui ont créé le genre FPS ? Perdu, enfin, si gagné, mais pas seulement . Je vous parle aussi de leurs remakes modernes, qui cette fois ci, sont entrain de complètement sauver le genre, et je vais vous expliquer pourquoi.
Doom (2016) et Wolfenstein : New Order (2014) sont tous les deux édités par Bethesda, qui nous a aussi offert cette année l'excellent FPS narratif Prey. Pourquoi sont-ils tous les trois géniaux ? Parce qu'ils ont bien compris une chose fondamentale : un bon FPS est un FPS avec d’excellentes sensations de tir. Vous ne me croyez pas ? Lancez une partie de Doom, alignez 30 ou 40 démons à coup de shotgun, et lancez Call of Duty après, et vous verrez bien ce que je veux dire.
Au-delà de ça, Doom et Wolfenstein brillent par leur côté nanar débile complètement assumé. Personnellement, je n'ai pas besoin d'un scénario ultra sophistiqué pour dégommer des nazis et des démons par centaines (même si l'excellente histoire de Prey a grandement contribué à son succès). Il n'y a rien de mal à faire un FPS un peu idiot, tant que c'est bien exécuté. Tout ce qu'il faut c'est un gameplay précis, rapide et nerveux.
Jouer à Doom et Wolfenstein, c'est comme s'enfoncer violemment une piqûre de nostalgie dans le sternum. Au début, ça fait mal, on n'a plus trop nos repères, mais dès que les réflexes reviennent, on est reparti pour une expérience particulièrement jouissive. On espère que Wolfenstein 2 : The New Colossus nous fera le même effet !