Le boss final de Snake Eater n'est peut-être pas le plus difficile du jeu, il n'empêche que la Mère des Forces Spéciales se montre sacrément à la hauteur de sa réputation. Avec sa vitesse et ses compétences au corps-à-corps, mieux vaut s'éloigner de la mentor de Snake.
Si vous vous risquez quand même à approcher votre cible, on vous conseille d'avoir d'excellents réflexes, parce que le timing pour la mettre à terre est serré comme jamais.
Enfin, la dernière difficulté de ce combat réside dans le timer de 10 minutes, qui vous oblige à faire vite et bien. C'est le prix à payer pour devenir Big Boss…
Piloté par Solidus Snake, cet avion de chasse militaire pose énormément de problèmes au joueur. D'abord parce que l'arène de combat n'est absolument pas idéale — il s'agit d'une courte passerelle sur deux niveaux — et ensuite parce que l'engin vous canarde en permanence.
Comme il n'y a pas beaucoup d'endroits où se cacher, il faut être en mouvement constant, et trouver le bon moment pour attaquer avec ce bon vieux Stinger.
Le Harrier 2 n'est peut-être pas le boss le plus dur, il est quand même une grosse épine dans le pied de Raiden.
S'il est heureusement très lent, le Cocoon représente très certainement le boss le plus décourageant de l'histoire de la saga. En cause ? Son volume phénoménal. La machine prend quasiment toute la surface de l'arène de combat, et il faudra l'attaquer sans relâche — à terre et dans les airs — pour en venir à bout.
Pour définitivement le mettre hors d'état de nuire, il faut en plus grimper tout en haut. Ça n'a l'air de rien, mais ça prend du temps, croyez-nous.
Avec son puissant Rail Gun, Crying Wolf est sans aucun doute la plus redoutable machine de l'unité Beauty & the Beasts. En plus de sa formidable puissance de frappe, elle profite d'un puissant blizzard pour se cacher auprès de Snake, ce qui la rend difficile à atteindre.
Pour ne rien arranger, la présence des FROGS et les charges de la bête métallique renforcent le sentiment d'insécurité permanent, malgré la taille conséquente de l'arène. Non, vraiment, Crying Wolf n'est pas du tout une partie de plaisir !
Si les boss finaux de la série ne sont pas toujours compliqués à battre, Solidus Snake offre un challenge de taille. Avec ses sabres et ses tentacules qui lancent des projectiles, le clone parfait de Big Boss est un attaquant infatigable.
Particulièrement coriace pour Raiden, Solidus profite en outre de sa combinaison modifiée, qui lui permet de sprinter à haute vitesse en laissant plusieurs traces sur le terrain. Gare à la brûlure !
Pour le terrasser, il faut en outre maîtriser à la perfection l'art du sabre, appris dans les toutes dernières heures de jeu.
Le plus agile de tous les Metal Gear est un challenge de taille… et pas seulement parce qu'il est le plus grand de tous. Avec sa vitesse et ses attaques surnaturelles, le Sahelanthropus ne vous laisse jamais le temps de souffler.
Plus le combat avance, plus vous êtes susceptible de tomber sur l'attaque la plus puissante du mastodonte. Si vous ne parvenez pas à toucher Mantis au moment où celui-ci approche, alors le Game Over est quasi-assuré. Et comme cela intervient à la fin de l'affrontement, la lucidité peut vite vous perdre.
Le vampire roumain (ça ne s'invente pas) se dresse sur la route de Raiden à un moment inattendu et particulièrement inopportun. L'immortel membre de la Deal Cell n'est pas seulement coriace parce qu'on ne peut pas le tuer, mais aussi et surtout parce qu'il oblige le joueur à modifier son style de combat.
Dans ce combat, utiliser la vue FPS ne sert à rien, puisque Vamp lit tous les mouvements de Raiden. La petite taille de l'arène n'arrange pas le cas du joueur, d'autant plus que tomber dans l'eau équivaut à un Game Over.
Mais ce qui rend cet affrontement encore plus frustrant, c'est la fréquence hallucinante des attaques à la dague de Vamp. L'idée derrière ce combat est claire : vous suffoquer.
Pris individuellement, le Metal Gear RAY ne fait pas le poids face à un missile Stinger. Malheureusement, l'acte final du jeu nous oppose à… 25 unités, qui attaquent par 3.
Le combat se révèle extrêmement éprouvant, puisque les mechas n'arrêtent pas d'attaquer. L'usage de la roulade est essentiel pour survivre…
…d'autant plus essentiel que le moindre faux pas vous expose à un potentiel Game Over. Il faut donc gérer les rations pour les utiliser au bon moment, bien identifier le pattern des machines, et frapper quand il faut avec le missile Stinger.
En bref, beaucoup de sueur et peut-être des larmes.
Si ce combat en deux parties est si redoutable, c'est parce que le Metal Gear REX est capable d'annihiler la barre de vie de Snake en quelques secondes.
Si la première version de cet affrontement en sommet n'est pas si compliquée (une grenade Chaff bien placée permet de désorienter la machine), la seconde est une autre paire de manche.
Dans cette deuxième phase, le cône de vision de Liquid est beaucoup plus difficile à lire, et ses attaques sont nettement plus agressives et imprévisibles.
Pour ne rien arranger, les endroits qui vous permettent de vous protéger des assauts de Metal Gear REX sont peu nombreux.
Si vous la jouez franc jeu et que vous ne modifiez pas l'horloge interne de votre console, ou bien que laissiez vivre le vieil homme lors du cours moment où vous pouvez l'atteindre avec un fusil sniper, alors vous aurez droit à un affrontement monumental contre The End.
Dans ce combat au très long cours, qui se déroule dans trois zones, tout est fait pour vous faire péter les plombs. The End utilise un camouflage performant dans la jungle, est capable de régénérer son endurance en un temps record grâce à la photosynthèse, et il court plus vite que Snake.
Si vous ne faites pas attention à votre barre d'endurance, vous tomberez dans les pommes et serez ramenés loin du combat. Un bel exercice pour les nerfs.