Habituellement, on évite de relayer les recherches universitaires portant sur les liens entre le jeu vidéo et l'agressivité, la dépendance, etc. En effet, souvent à charge, ces études présentent des partis pris méthodologiques favorisant un certain type de résultat, et témoignent la plupart du temps d'une méconnaissance de la pratique vidéoludique.
Cette nouvelle étude publiée par la revue Molecular Psychiatry mérite toutefois votre attention. Menée par Gregory West, chercheur à l'Université de Montréal et réputé pour ses recherches sur les effets du jeu vidéo sur le cerveau, cette étude tente à établir un lien ente les jeux de tir à la première personne et l'hippocampe, une partie essentielle de notre cerveau. Selon ses résultats, les joueurs avides de FPS seraient plus à risque d'une atrophie de l'hippocampe, accroissant ainsi les risques de maladies mentale comme la schizophrénie, Alzheimer et la dépression.
Si ces résultats ne concluent pas que la pratique régulière du FPS présente un réel danger pour la santé, vous aurez maintenant une raison de plus de vous moquer des joueurs de Call of Duty !