59 suppressions de postes, 5 millions d’euros d’économies, et un line-up 2025 qui veut frapper fort. DON'T NOD, le studio derrière Life is Strange et Vampyr, entre en mode survie créative.
Dans une industrie du jeu vidéo secouée par une crise sans précédent, l’annonce n’a rien d’un cas isolé. 2024 a été une année noire, marquée par plus de 10 000 licenciements à travers le secteur. Unity, Epic, Embracer : aucun géant n’a été épargné. Et 2025 ne fait que prolonger l’hémorragie. Studios sous tension, investissements en berne, rationalisation à tous les étages.
Réduction des effectifs : choc nécessaire pour rester dans la course
Le couperet est tombé : 59 postes supprimés, dont 12 non remplacés depuis l’annonce de la restructuration. DON'T NOD applique un plan de sauvegarde de l’emploi validé par les instances représentatives et l’administration. Objectif : redresser la barre sans sombrer, tout en limitant les départs contraints.
Cette saignée doit générer 5 millions d’euros d’économies par an, en rationalisant les lignes de production en France. Les coûts exceptionnels de réorganisation (2,6 millions d’euros) seront passés dans les comptes 2024. Le communiqué financier complet tombera le 16 avril, après la clôture de la Bourse.
Trois jeux pour rebondir en 2025
Pas question de lever le pied sur les sorties. DON'T NOD mise sur trois titres clés pour relancer la dynamique :
- Koira : lancé en avance le 1er avril sur PS5 et PC, ce bijou artistique signé Studio Tolima mise sur l’émotion pure.
- Lost Records: Bloom & Rage – Tape 2 : le second volet sort le 15 avril. Le premier, Bloom, a été salué par la critique depuis février.
- The Lonesome Guild : annoncé au ID@Xbox IGN FanFest, ce projet atypique signé Tiny Bull Studios arrive fin 2025.
Trois jeux, trois paris narratifs dans l’ADN du studio.
Avec 32,9 millions d’euros en caisse au 31 décembre 2024, DON'T NOD garde une visibilité financière sur plus d’un an. Le studio reste vigilant et discute activement de financements pour ses prochaines productions. Des collaborations sur des licences tierces sont aussi sur la table pour diversifier les revenus.
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