Parasite Eve fait sûrement partie des jeux les moins connus de ce classement. Seul le second volet est sorti en Europe, ce qui plaide encore moins pour sa cause. Pourtant, les opus sortis sur PlayStation en 1998 et 1999 font partie des meilleurs jeux de la console. Parasite Eve raconte l'histoire d'Aya Brea, qui doit faire face à un virus lié à des mitochondries mutantes donnant des capacités monstrueuses aux humains.
La personnalité de l'héroïne, le scénario travaillé et sa dimension RPG font de ce concurrent direct de Resident Evil une licence très appréciée des fans. Un spin-off nommé The 3rd Brithday sortira sur PSP en 2010, mais sera très décrié pour son approche orientée action. Les aficionados de la première heure attendent donc un "vrai" Parasite Eve 3 depuis plus de 20 ans, mais rien n'indique que le jeu est en préparation.
En général, les Final Fantasy ne donnent pas dans la suite directe. Mais Final Fantasy X fait figure d’exception : c’est le premier de la saga à avoir eu droit à un second épisode, Final Fantasy X-2. Ce dernier conclut plutôt proprement l’histoire de Yuna et Tidus, et à l’époque, on pensait que ça s’arrêtait là.
Sauf que, dix ans plus tard, le remaster HD sorti en 2013 est venu tout chambouler. En bonus, Square Enix y a glissé un drama audio d’une trentaine de minutes, baptisé Final Fantasy X -Will-. On y retrouve certains héros de l’histoire, et surtout… des révélations surprenantes : une rupture entre Yuna et Tidus, et le possible retour de Sin, l’antagoniste du premier jeu. De quoi relancer toutes les théories.
Et ce n’est pas tout : en 2021, Tetsuya Nomura a confirmé qu’un scénario pour Final Fantasy X-3 existait bel et bien, écrit par Kazushige Nojima (déjà scénariste du X). Le projet n’est pas sur les rails pour l’instant — priorité au remake de Final Fantasy VII oblige — mais Square Enix ne ferme pas la porte.
Autant dire que l’univers de Spira est toujours vivant dans le cœur des fans, qui rêvent encore d’un FFX-3 digne de ce nom.
L’augmenté est habitué des come-back : il avait déjà fallu attendre huit ans entre Deus Ex : Invisible War et Deus Ex : Human Revolution. Alors cinq ans d’écart entre Human Revolution et Mankind Divided, c’était presque raisonnable. Mais depuis ce dernier opus, sorti en 2016, le silence est pesant. Et c’est d’autant plus frustrant que le jeu tease très clairement une suite. La fin, abrupte, donne même l’impression qu’il manque un morceau, comme si l’histoire avait été coupée en deux.
Longtemps, les fans ont espéré une conclusion à cette nouvelle trilogie. Malheureusement, en 2024, les développeurs ont confirmé que le troisième épisode avait été annulé. Le rachat d’Eidos Montréal par Embracer Group aura eu raison de la suite. Il n’y a donc aujourd’hui aucun projet concret autour de la licence Deus Ex. Et Adam Jensen, lui, reste en suspens, son histoire laissée en plan malgré les promesses.
Le monde du jeu vidéo ne manque pas de jeux de zombies, mais rares sont ceux qui ont laissé une empreinte aussi forte que Left 4 Dead. Sortis en 2008 puis 2009, les deux volets ont marqué leur époque avec un mode coopération nerveux et accessible, qui permettait jusqu’à quatre joueurs de repousser des vagues de morts-vivants et autres infectés.
Depuis, silence radio. Quinze ans plus tard, les fans attendent toujours un Left 4 Dead 3 qui ne semble jamais vouloir arriver. Pourtant, la licence reste populaire, et les rumeurs n'ont pas manqué. Un prototype en monde ouvert aurait même existé du côté de chez Valve, avant d’être abandonné. Officiellement, le studio américain a confirmé à plusieurs reprises ne pas avoir de projet en cours autour de la série.
Un espoir a tout de même vu le jour avec Back 4 Blood, développé par les créateurs originaux de la licence. Mais le jeu, bien qu’honnête, n’a pas réussi à faire oublier le charme si particulier de Left 4 Dead. Et l’absence de suite se fait toujours ressentir.
Tiens, encore un jeu Valve et sûrement pas le dernier... Portal et Portal 2 sont pourtant des pépites du jeu vidéo. Le puzzle-game jouable en solo ou en coopération offre un système de jeu extrêmement simple à prendre en main — la génération de portails — mais utilisé pour résoudre des énigmes extrêmement complexes. C'est là tout le sel du jeu qui a fait de Portal une licence culte. Alors, pourquoi Portal 3 ne pointe pas le bout de son nez ?
Seul Valve connaît la réponse, et comme souvent, le studio reste silencieux. Aucune annonce, aucun indice. De quoi laisser les fans rêver d’une suite... ou se résigner à l’attendre indéfiniment.
Quand Sam Fisher veut se faire discret, il ne fait vraiment pas semblant. Depuis Splinter Cell: Blacklist en 2013, l’agent iconique n’a plus eu droit à un véritable retour en solo. Quelques caméos dans Ghost Recon ou Rainbow Six Siege ont maintenu son nom en vie, mais sans réelle suite à l’horizon.
Un remake du premier Splinter Cell a bien été annoncé en 2021, mais il se fait discret, à l’image de son héros. Et avec une Ubisoft en difficulté et aucun signe d’un épisode inédit, difficile de dire si la série refera surface un jour pour de bon. Pour l’instant, la licence reste dans l’ombre. Et Sam aussi.
Valve est particulièrement (et malheureusement) bien représenté dans ce top. Un troisième jeu attendu depuis des années, et un troisième jeu à n'avoir toujours pas eu de troisième épisode. Half-Life 2 est sorti il y a maintenant 17 ans et les fans de la licence attendent toujours désespérément une suite, que Valve ne semble pas prêt à livrer. Seule "bonne nouvelle", le géant américain a bien compris qu'il avait tout intérêt à ne pas tuer la licence. En mars 2020, Half-Life : Alyx, FPS uniquement jouable à la première personne, a redonné l'espoir aux joueurs de voir un jour sortir une suite à Half-Life 2.
Rassurez-vous, il n’est pas question ici de Metal Gear Survive, mais bien de la saga canonique Metal Gear Solid. Depuis la sortie de The Phantom Pain en 2015 et le départ tumultueux de Hideo Kojima, la série est en sommeil.
Konami a bien annoncé un remake de Metal Gear Solid 3: Snake Eater, prévu pour 2025, mais aucun projet de suite directe n’a été confirmé. Des rumeurs évoquent un remake du premier opus, mais là encore, rien d’officiel.
Sans Kojima aux commandes, difficile d’imaginer un Metal Gear Solid 6 à la hauteur des précédents épisodes. La licence semble pour l’instant coincée entre remakes et compilations.
Sorti en 2006, Bully a rapidement trouvé sa place. Moins grand public qu’un GTA, mais tout aussi culotté, le jeu proposait un concept original : la vie d’un ado dans un pensionnat où l’autorité se gagne à coups de poing et de sarcasme. Un jeu culte, mais orphelin.
Depuis, les rumeurs d’un Bully 2 reviennent tous les deux ou trois ans, sans jamais rien de concret. Il y aurait eu un projet lancé, puis abandonné. Puis relancé. Puis oublié. Rockstar, de son côté, ne dit rien. Occupé par GTA 6 et Red Dead 3, le studio semble ne plus savoir quoi faire d’une licence pourtant adorée par les fans.
En 2025, toujours aucun signe de vie. Aucun remake, aucun remaster, aucune suite. Rien. Et à force d’attendre pour rien, les joueurs ont fini par arrêter de croire au retour de Jimmy Hopkins. Le cancre le plus célèbre du jeu vidéo reste donc en retenue. Indéfiniment.
Days Gone n’est pas le jeu du siècle. Techniquement inégal à sa sortie, parfois répétitif, souvent maladroit, Bend Studio n’a jamais prétendu réinventer la roue. Et pourtant, difficile de ne pas s’attacher à son univers post-apo, à son ambiance, et surtout à Deacon St. John, biker paumé et bien plus humain qu’il n’en a l’air.
Sorti en 2019, le jeu s’est attiré des critiques mitigées, mais a su trouver son public avec le temps. Les hordes de zombies, la gestion de la moto, et un monde plus vivant qu’il n’y paraît ont laissé une vraie empreinte. Suffisante, en tout cas, pour espérer une suite.
Mais Sony en a décidé autrement. Pas rentable, pas assez bien noté. Résultat : Days Gone 2 a été annulé, et Bend Studio est passé à autre chose. Un choix discutable, quand on voit certains jeux bien moins inspirés avoir droit à leur suite sans broncher.
L.A. Noire avait un vrai truc. Pas parfait, loin de là, mais différent. Un jeu d’enquête dans les années 40, avec des interrogatoires tendus et une ambiance noire bien posée. Le système de détection des mensonges via les expressions faciales, c’était ambitieux, parfois bancal, mais au moins ça tentait quelque chose.
Mais entre un développement compliqué, la fermeture du studio Team Bondi, et un accueil critique tiède, le jeu a vite été rangé dans la catégorie des expériences uniques sans lendemain. Rockstar a bien ressorti un remaster en 2017, histoire de cocher la case, mais depuis, silence total.
Il y avait matière à faire plus. Revenir sur d’autres affaires, d’autres époques, pousser le concept plus loin. Mais non. Pas assez rentable, pas assez simple à vendre. Résultat : L.A. Noire reste un one shot intéressant, rangé au fond du tiroir avec les autres bonnes idées abandonnées.