C’est officiel : InZoi est le jeu le plus wishlisté de Steam. Oui, devant Hollow Knight: Silksong. Devant Elden Ring: Nightreign. Devant Deadlock. Un outsider venu de Corée du Sud qui pourrait bien renverser la table dans un genre dominé depuis vingt ans par Les Sims et Electronic Arts.
Une hype qui ne doit rien au hasard
Derrière ce coup d’éclat, Krafton a joué malin : en ajoutant InZoi à sa liste de souhaits, chaque joueur obtient un accès exclusif à InZoi: Creative Studio, un module dédié pour tester la création de persos et la construction. Un move marketing efficace, qui a dopé la visibilité du jeu bien avant sa sortie en early access prévue pour le 28 mars prochain.
Mais si la hype est réelle, c’est aussi parce qu’InZoi se présente comme le rival que les Sims n’a jamais eu : rendu visuel bluffant, liberté totale, interactions réalistes... sur le papier, tout y est pour bousculer le genre. Krafton tease déjà une roadmap ambitieuse pour 2025, avec des ajouts majeurs comme le système de souvenirs, la natation ou des améliorations sociales.
Entre ambitions next-gen et réalité early access
Sauf que voilà : les premiers streamers à tester InZoi remontent déjà une série de problèmes. Bugs à répétition, interfaces peu intuitives, contenu encore trop creux… On sent que la base est prometteuse, mais pas encore prête à détrôner Les Sims. Même avec les meilleures intentions, un “Sims Killer” ne se fait pas en un jour.
L’idée de départ, elle, reste touchante : le directeur Hyung-Jun Kim explique que le projet est né à la demande de son fils, frustré de ne pas trouver d’alternative crédible aux Sims. Rendez-vous le 28 mars sur PC pour découvrir si cette ambition tiendra la route. Les versions console sont déjà prévues, mais sans date annoncée. En attendant, InZoi a beau être au sommet des wishlists, la couronne est encore loin d’être à sa taille.