Hideo Kojima veut faire des jeux que “les aliens apprécieront”

Hideo Kojima souhaite que ses jeux soient appréciés par tout l’univers. Et pas uniquement par des être humains, comme il l’a indiqué dans une interview.

Hideo Kojima
© Jun Sato
Hideo Kojima

L’industrie du jeu vidéo n’a pas encore autant de figures iconiques que celle du cinéma, mais elle compte tout de même son lot de personnalités excentriques. En dehors de l’electrique Peter Molyneux, l’ambitieux David Cage et le surréaliste Suda51, il y a bien évidemment Hideo Kojima. Et celui qui l’on doit Metal Gear Solid s’est illustré avec une nouvelle déclaration lunaire, récemment.

Des jeux d’Hideo Kojima appréciés pendant des siècles

C’est dans une récente interview que le créateur s’est exprimé. Durant cet échange, il a évoqué son ambition de créer des jeux marquants, pour des générations et des générations, à l’instar d’une toile de maître :

“Tout comme les peintures sont appréciées 100 ou 200 ans après la mort de l'artiste, les jeux et les films restent également des objets qui se transmettent de génération en génération après le décès de leurs créateurs.”

Mais c’est surtout la suite de sa déclaration qui est lunaire. Car Hideo Kojima ne souhaite pas seulement marquer notre civilisation :

Si je fais quelque chose dont je suis satisfait, des siècles plus tard, des extraterrestres viendront peut-être dire : « C'est génial ». Je pense que c'est ce que signifie laisser quelque chose derrière soi”.

Hideo Kojima, un habitué des bangers

Grandioses, avant-gardistes (peut-être trop parfois), les productions d’Hideo Kojima se démarquent de la concurrence, il faut bien l’admettre. Si MGS a pris un évident coup de vieux niveau graphisme, le jeu reste solide (vous l’avez ?) d’un point de vue narratif et thématique.

Projet après projet, Hideo Kojima a élevé le niveau de l’industrie, empruntant au cinéma des idées de mise en scène pour rendre les jeux vidéo plus spectaculaires. Bref, c’est un visionnaire et sa déclaration… ou du moins la première partie de sa déclaration… n’est pas vraiment étonnante si considère un jeu vidéo comme un véritable produit culturel. Pas juste comme un divertissement.

Le cinéma a son Kubrick, la littérature française a son Victor Hugo. Pourquoi le jeu vidéo n’aurait pas aussi sa référence absolue ? Et si ses jeux nous permettent de rencontrer des aliens pacifiques, franchement, on est preneurs.

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