Plus de 100 millions de vues en deux jours. C’est le raz-de-marée provoqué par le tout premier trailer de GTA 6 en décembre 2023. Depuis ? Silence radio. Aucun nouveau teaser, pas de date précise, et une communication millimétrée : ce n’est pas un oubli, c’est une stratégie.
Le mutisme orchestré de Rockstar
Strauss Zelnick, PDG de Take-Two, l’a expliqué sans détour dans une interview à Bloomberg : moins on en dit, plus l’attente grandit. Contrairement à la tendance actuelle où les studios annoncent leurs jeux des années à l’avance, Rockstar préfère la méthode inverse. Une communication réduite au strict minimum, concentrée uniquement autour de la fenêtre de sortie.
« L’anticipation pour GTA 6 est peut-être la plus grande que j’ai jamais vue pour un produit de divertissement », confie Strauss Zelnick. Et quand on connaît son parcours dans l’industrie, on comprend qu’il pèse ses mots. L’idée ? Ne rien dévoiler tant que ce n’est pas absolument nécessaire. Pas pour ménager le suspense, mais pour le maximiser.
Prévu pour l’automne 2025 sur PS5 et Xbox Series X|S, GTA 6 n’a toujours pas de date de sortie précise. Et à ce jour, aucune confirmation officielle pour une version PC — même si l’historique de Rockstar laisse peu de doute : elle arrivera, mais probablement bien plus tard.
Une pression énorme sur toute l’industrie
Ce choix radical isole GTA 6 dans une bulle d’attente survoltée. Les fans scrutent la moindre information, chaque rumeur. Mais pour les autres éditeurs, ce silence devient un casse-tête. Impossible de caler sereinement un planning de sortie face à un géant dont la date exacte reste floue. Take-Two a beau viser l’automne 2025, une chose est sûre : ce ne sera pas autour du 23 septembre, réservé à Borderlands 4.
Avec un retour à Vice City, un duo de protagonistes dont Lucia, première (vraie) héroïne de la franchise et des rumeurs sur un GTA Online 2.0, tout indique que Rockstar veut frapper plus fort que jamais. Et tant pis si l’attente est insoutenable. C’est exactement le but.