Sur le marché de la guerre des consoles, les acteurs se succèdent et se ressemblent. Depuis 2001, ce terrain est largement dominé par trois grandes compagnies. Microsoft, Nintendo et Sony se disputent les joueurs et cherchent chacun à leur manière à attirer un plus grand nombre d'entre eux dans leurs filets.
Pour les plus anciens, cette "guerre" ne date pas d'hier, que ce soit Atari, Sega et bien d'autres, nombreuses ont été les entreprises à vouloir se lancer avec plus ou moins de succès sur ce marché. Cependant les joueurs ont grandi et évolué, leurs attentes ne sont plus les mêmes et la technologie ouvre de nouvelles dimensions pour l'univers vidéo-ludique. Dans cette optique, un acteur est resté en retrait depuis plusieurs années.
Google a largement contribué à l'avènement d'Internet et on ne compte plus ses connexions avec les plus grands groupes de médias. Seulement jusqu'ici, Google n'avait jamais réellement mis les pieds sur le territoire contesté des jeux-vidéo. Certes en 2014 le groupe avait tenté de racheter la plate-forme Twitch mais s'était fait couper l'herbe sous le pied par Amazon. Plus discret, Google est un adepte du développement de plus petites entreprises. Niantic (Pokémon Go) par exemple fut pendant un moment une filiale de Google avant de prendre son indépendance.
Il semblerait pourtant que l'heure soit venue pour Google de mettre son armée en marche. Selon le site The Information, des représentants du groupe se seraient rendus durant l'E3 2018 auprès des plus grand éditeurs afin de discuter d'un projet concret, un service de streaming. Connu sous le nom de code Yeti, Google serait en train de mettre au point le futur du jeu-vidéo. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'on entend parler de ce projet, en février déjà nous vous rapportions ces rumeurs de consoles.
Ce n'est d'ailleurs pas si étonnant que la firme de Mountain View cherche à s'y installer. Selon le PDG d'Ubisoft, le streaming remplacerait nos consoles de salons d'ici deux générations. Avec les installations de Google et son réseau unique, qui de plus à même d'investir là-dedans ?
