Il est clair que durant les 10 dernières années, un jeu multijoueur a considérablement crevé l'écran : Fortnite. Le titre d'Epic Games est devenu un incontournable grâce à son Battle Royale révolutionnaire et ses différents projets tous plus ambitieux les uns que les autres. Mais comme tout jeu en ligne, il n'est pas exempt de comportements toxiques, qui peuvent entraîner des sanctions sévères. Récemment, un joueur en a fait les frais, recevant une durée de bannissement qui a fait le tour des réseaux sociaux.
Un joueur banni plus de 7000 ans sur Fortnite
Imaginez vous connecter à votre jeu favori et découvrir que vous êtes banni pour les 7 980 prochaines années. C’est l’étrange mésaventure qu’a vécue un joueur de Fortnite, qui a partagé sa situation sur Reddit. Ce dernier a été frappé d’un ban de 2,9 millions de jours. Heureusement pour lui, cette sanction ne concerne pas l’accès complet au jeu, mais uniquement les fonctionnalités sociales. Concrètement, pendant près de huit millénaires, le joueur ne pourra ni ajouter de nouveaux amis ni utiliser le chat vocal. De quoi relativiser cette punition, certes impressionnante sur le papier, mais finalement moins handicapante que prévue.
Ce n’est pas la première fois qu’un ban d’une durée démesurée fait parler de lui dans l’univers du gaming. Ce type de sanction semble principalement symbolique, destiné à envoyer un message clair aux joueurs sur les limites à ne pas franchir. Néanmoins, il est rare qu’un cas aussi extrême soit rendu public.
Un autre cas de ban exceptionnel sur un autre jeu
Si ce ban de 7 980 ans vous paraît exagéré, sachez qu'il n’est pas unique en son genre. Un autre cas a défrayé la chronique en début d’année 2024, cette fois-ci sur League of Legends. Un joueur, reconnu pour son comportement toxique, a été banni plus de 1 700 fois par Riot Games. Ce joueur au comportement destructeur a pour habitude de lancer des parties avec pour seul objectif de faire perdre son équipe, gâchant ainsi l’expérience de jeu des autres participants.
Malgré les sanctions, il continue inlassablement son activité grâce à la création de nouveaux comptes à chaque bannissement. Il ne s’arrête pas là, puisqu’il diffuse ses parties en streaming, récoltant des revenus tout en partageant ses méfaits avec son public. Ce cas extrême montre les limites des systèmes de modération, surtout face à des individus déterminés et soutenus par une communauté de spectateurs peu scrupuleux.