Dans Europa Universalis IV, le but du jeu est de diriger une nation de son choix pendant la période de la Renaissance, dans le but de modifier le cours de l’Histoire. Si la situation de départ est conforme à la réalité, tous les événements qui se déroulent une fois la partie lancée relèvent de l’uchronie.
Profond et complexe, le titre développé, et édité par Paradox Interactive (qui a récemment annulé Life by You) propose au joueur de gérer un grand nombre d’aspects de son pays : militaire, diplomatique, commercial, technologique, religieux, etc.
S’il n’existe pas d’objectif à proprement parler, le but général demeure d’apporter la gloire à la nation que l’on incarne. En fonction de sa façon de jouer, on peut compter entre deux et dix heures de jeu par siècle, soit jusqu’à une quarantaine d’heures en commençant au début de la période et en s’arrêtant à la date limite de fin fixée par le jeu en 1821.
Europa Universalis V en développement sous un nom de code ?
Toujours pas d’annonce officielle, mais une certitude : Paradox Tinto, le studio en charge de la licence Europa Universalis, travaille activement sur un projet qui coche toutes les cases du successeur d’EU4.
Révélé au fil des Tinto Talks, Project Caesar met en avant un monde plus crédible et dynamique que jamais. Le socle ? La population. Pas un simple chiffre, mais une vraie entité vivante qui forme la base de l’économie, des tensions sociales, de la politique et même des conflits armés.
Chaque province accueillera des populations avec trois attributs : culture, religion, classe sociale. Du paysan au noble, du clergé aux esclaves, chaque groupe influencera directement la stabilité, le progrès technologique et les ressources du pays. Oui, ça évoque fortement Victoria II, mais avec l’échelle globale et l’approche sandbox propre à Europa Universalis.
Et ce n’est pas tout : un système de prospérité/dévastation, des routes commerciales dynamiques, et même la présence de pirates et de corsaires dans les mécaniques navales ont été dévoilés. Un vrai chantier pour réinventer la série sans trahir ses fondations.
Une date de sortie encore lointaine, mais des signes qui ne trompent pas
Côté communication, Paradox reste sur sa ligne : pas de confirmation officielle d’un Europa Universalis V. Si 2025 ne sera sans doute pas l’année de sortie, elle pourrait bien être celle de la révélation. En effet, pas plus tard qu'en février 2025, une mise à jour clé a mentionné la possibilité de transformer des nations existantes pour en créer de nouvelles — avec notamment une entité de niveau 5 appelée Europa. Un clin d’œil ? Clairement.
Autre détail troublant : l’ambition historique du projet. Après un premier opus allant de 1492 à 1792, et un EU4 couvrant la période 1444-1821, tout laisse penser que le studio pourrait vouloir étendre l’éventail chronologique. Certains parient sur un saut vers le XIXe siècle, période peu exploitée mais déjà revendiquée par le concurrent Gilded Destiny prévu pour 2025. D’autres rêvent d’un retour à l’Antiquité, en lien direct avec le nom "Caesar". Un changement radical, mais pas impossible.