Ce que les gamers trouvaient au pied du sapin en 1994

Alors que le réveillon de Noël approche, quels jeux pouvait-on trouver au pied du sapin il y a 30 ans ?

Warcraft
© Blizzard Entertainment
Warcraft

Comme les récentes Games Awards l’ont démontré, l’année 2024 était un grand cru. Noël est dans quelques jours et les jeux récompensés durant la cérémonie trouveront leur place parmi les cadeaux offerts durant les fêtes. Mais quels jeux offrait-on il y a trente ans ?

1994 était une grande année du jeu vidéo aussi

Il y a trente ans, Internet était encore balbutiant. Pas de DLC, pas de loot boxes, pas de mise à jour day one… le jeu vidéo avait un visage bien différent. Mais il était courant d’offrir des jeux à ses proches pour célébrer dignement cette fête.

Et ça tombait bien, car 1994 a vu naître de nombreux classiques. Parmi eux, on compte notamment Super Metroid. Troisième épisode de la saga, cette aventure de Samus Aran est sortie le 19 mars de cette année (au Japon, en tout cas) sur Super Nintendo.

Plus belle, plus grande, plus marquante que ses grandes sœurs, elle a posé les bases du genre Metroidvania. On garde un souvenir impérissable de son atmosphère oppressante et du traumatisme de son dernier acte (la larve métroïde qui a bien grandi…). Un véritable classique intemporel. Le découvrir en 1994, le lendemain de Noël, devait être une expérience unique en son genre.

Mais, de par sa noirceur, Super Metroid s’adressait à un public un minimum adulte. Ce Noël-là, les plus jeunes ont plutôt reçu Donkey Kong Country. Ne vous fiez pas à ses couleurs chatoyantes : sous ses airs enfantins se cache un jeu de plateforme aussi savoureux que rigoureux.

Mettant en scène D.K. et son comparse Diddy Kong (aucun rapport avec un quelconque rappeur), Donkey Kong Country se démarquait par ses graphismes. Les sprites visibles dans le jeu étaient en fait des modèles 3D compressés et convertis. Le résultat : une animation comme on n’en avait jamais vue.

Se lancer dans DKC en 1994, c’était comme entrer dans une nouvelle dimension.

Avec Sonic, la concurrence n’était pas en reste

La Super Nintendo était la reine de l’époque, mais Sega avait aussi quelques cordes à son arc. 1994, c’était également l’année de sortie de Sonic & Knucklessur Megadrive. Alors… comment vous expliquer le fonctionnement de cette cartouche un peu particulière ?

À mi-chemin entre le nouvel épisode et l’add-on (en gros un DLC de l’époque), Sonic & Knuckles pouvait se combiner à des précédents jeux de la série pour obtenir des bonus. Il faut comprendre qu’à l’époque, une telle technologie relevait de la science-fiction.

Côté PC, Noël version 1994 était fourni aussi avec la sortie de Doom II : Hell on Earth. Simplement la suite du FPS le plus iconique de l’histoire du jeu vidéo, ajoutant un vent de fraîcheur à une série incontournable et jouée jusqu’à l’épuisement à l’époque.

La même année, un certain Blizzard sortait Warcraft : Orc & Humans. Le studio posait ainsi la première pierre d’un des plus grands mastodontes de l’industrie. Le premier Warcraft a rencontré un succès notable et montré la voie aux RTS qui ont suivi sa sortie. Bien sûr, c’est avec Warcraft III et World of Warcraft que Blizzard a connu la gloire suprême, mais tout de même, on doit beaucoup à Warcraft : Orc & Humans.

Enfin, les plus vieux trentenaires (et plus jeunes quadragénaires) se souviennent sûrement de Theme Park, un titre développé sous la tutelle de… Peter Molyneux. Ce jeu de gestion/simulation nous mettait dans la peau d’un propriétaire de parc d’attractions. Il s’agissait alors de s’occuper des manèges, de la restauration et des clients du site. Le but ? Faire du chiffre. Quitte à augmenter la dose de sel des burgers pour pousser les assoiffés à la consommation ! Un titre addictif.

Bref, vous l’aurez compris, quelle que soit votre plateforme favorite de l’époque, il y avait à boire et à manger en 1994. Bien d’autres titres se sont retrouvés au pied du sapin (System Shock, Earthworm Jim, le tout premier X-COM…). L’innovation était de mise, la technologie se développait à une vitesse folle et les nouvelles expériences affluaient.

On remarque quand même que certaines licences en vogue à l'époque le sont encore aujourd'hui. Comme quoi, certaines choses ne changent pas.

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