Dans cette lettre, Ransom reconnaît évidemment la confusion qui peut être faite entre CandySwipe et Candy Crush. Sauf que ce dernier a été rendu disponible sur le site web de King pas moins de deux ans après que CandySwipe ne soit sorti sur Android. Ransom affirme qu'il a déposé sa marque en 2010 et qu'il a été le premier à essayer de poursuivre King pour "similarité et confusion".
Il dénonce donc King qui a réussi à contrecarrer sa plainte en achetant les droits au jeu Candy Crusher. Et désormais de l'empêcher d'utiliser le nom d'un jeu sur lequel il "a passé trois ans de sa vie en tant que développeur indépendant". Ransom ajoute qu'il a "appris à coder lui-même, en mémoire de sa mère décédée d'une leucémie et CandySwipe a été non seulement son premier jeu, mais aussi celui qui a eu le plus de succès. C'est son gagne pain que King essaye maintenant de lui retirer".
Il cite également la compagnie King qui a déclaré considérer que "tous les développeurs de jeux avaient le droit de faire le nécessaire pour protéger le dur labeur employé à créer des jeux. Comme toute société responsable, ils se sont assurés que le travail de leurs employés ne serait pas copié ailleurs.". Venant d'une firme qui a sorti un jeu quasiment identique à CandySwipe deux ans après ce dernier et qui l'a empêché de préserver ses droits, il est normal de trouver cela légèrement paradoxal. Mais Ransom s'avoue tout de même vaincu puisqu'il concède un "Vous avez gagné !" en s'adressant à King.