Pour une fois, Activision n'a pas confié le développement à Treyarch. Ni à Infinity Ward. À la recherche de nouveautés, l'éditeur a fait appel à Sledgehammer Games pour ce onzième volet. Souvent critiqué pour sa difficulté à se renouveler, Call of Duty adopte un habillage futuriste dans Advanced Warfare. Une démarche réussie car au premier coup d'oeil, il y a du changement. Mais en creusant un peu, il semblerait que ce ne soit que sur la forme et non dans le fond.
Ce qui saute aux yeux, c'est la similitude entre son univers et ceux d'autres jeux récents. Voyez plutôt. Chaque soldat est maintenant équipé d'une combinaison qui lui permet de se rendre invisible un court instant, d'absorber les dégâts ou encore de sauter plus haut. Les joueurs pourront également sauter de murs en murs et se connecter à des drones pour nettoyer plus facilement le champ de bataille. Des airs de Crysis ou encore de Titanfall sans compter les nombreux autres emprunts. Le trailer donne l'impression que Sledgehamme Games a extrait tous les éléments des FPS modernes pour les réinjecter dans le multijoueur d'Advanced Warfare.
L'autre gros point du multijoueur d'Advanced Warfare est la personnalisation. Chaque élément du personnage sera modifiable et les joueurs débloqueront des éléments au fur et à mesure de leur progression. Au delà de l'aspect cosmétique, il sera également possible de modifier les compétences de sa combinaison ou de ses armes. Même les killstreaks seront modulables. Un joueur pourra choisir d'en équiper un nombre allant de 0 à 4 selon ses envies.
Rien de bien nouveau à l'horizon au final. Le gameplay est toujours aussi dynamique, les cartes de jeu font toujours la même taille et les nouveautés sont au choix : des emprunts ou des éléments déjà présents sur les anciens jeux de la licence, mais améliorés. Le mot de conclusion sera donc celui-ci. "Advanced Warfare ? C'est un Call of Duty."
