L’annonce du report d’Assassin’s Creed Shadows à 2025 est tombée comme un couperet. Rien de surprenant, diront certains, tant Ubisoft s’embourbe dans ses propres retards et ses restructurations internes. Mais derrière ce décalage se cache une autre nouvelle qui pourrait apaiser, un temps, les fans : un mode coopératif serait bel et bien en préparation. De quoi relancer une série à bout de souffle ou simple cache-misère d’un projet en crise ?
Un duo, donc forcément de la coop’ ?
D’après Insider Gaming, Ubisoft plancherait sur un mode coopératif pour Assassin’s Creed Shadows. Un choix qui semble plutôt logique, puisque le jeu met en scène deux protagonistes, Naoe et Yasuke. L’idée ? Permettre aux joueurs d’incarner chacun un des personnages, avec des compétences bien distinctes, pour zigouiller de l’ennemi en duo. Une touche de stratégie, un soupçon de coordination et hop, on tranche du vilain à tour de bras.
Le concept est séduisant, mais attention, on ne sait pas encore s’il s’agira de missions linéaires ou de simples vagues d’adversaires à exterminer. De la même façon, si l’évolution vers la coop’ est en marche, un véritable mode multijoueur compétitif n’est clairement pas à l’ordre du jour. On est encore loin de transformer Assassin’s Creed en un Rainbow Six Siege.
Ubisoft en mode survie
Si le report d’Assassin’s Creed Shadows fait grincer des dents, il n’est finalement qu’un symptôme de la crise plus profonde qui frappe Ubisoft. L’éditeur français, qui a longtemps régné en maître, traverse une période particulièrement sombre. Entre les restructurations à répétition, les licenciements et des ventes décevantes pour le petit dernier Star Wars Outlaws, le géant vacille.
Et derrière les murs du siège, l’ambiance est loin d’être à la fête. Les retards s’accumulent, les investisseurs s’impatientent, et Ubisoft donne l’impression de marcher sur une corde raide. Le report de Shadows à 2025, loin de n’être qu’un simple contretemps technique, révèle une entreprise en quête de solutions, voire de sauvetages d’urgence. Certains murmures évoquent même des risques de nouvelles coupes budgétaires si les prochains titres ne parviennent pas à redresser la barre...
